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"The two bi-axial device should be equipped with a two
high precision angle measurement units." Uffenkamp
(1993).
1.3 Solution proposée
Le présent article propose une nouvelle solution pour
obtenir des images numériques d'une résolution supérieure
à la résolution d'un seul senseur (ou une seule caméra CCD
courante). Plusieurs images individuelles sont utilisées
pour produire une image de synthèse équivalente à une
seule image de très haute résolution qui aurait pu couvrir
la même zone que l'ensemble des images individuelles
utilisées. Le principe de la construction de l'image de
synthèse est présenté de façon schématique à la figure 1.
2 . Procédures et algorithmes utilisés.
2.1 Orientation des images.
Dans une première approche, les images individuelles ont
été enregistrées en utilisant un montage de type "caméra
vidéo avec rotation et inclinaison" que l'on peut aussi
appeler un "système vidéo avec macro-balayage par
rotation”. Les angles mesurés ont été utilisés seulement
pour orienter (positionner) avec précision les images
individuelles entre elles.
Pour produire l'image de synthèse globale il faut connaître
avec précision les orientations relatives entre les axes des
images captées. Leur orientation absolue peut être utile
dans certains cas, tout dépendant de la méthode de
restitution photogrammétrique envisagée et la disponibilité
des points d'appui. Par exemple, si l'on envisage la
stéréorestitution, il faut avoir une connaissance
approximative de l'orientation absolue des images
enregistrées pour pouvoir choisir l'orientation de l'axe
optique de chaque image de synthèse de manière à pouvoir
former des couples stéréoscopiques.
Une deuxième approche prend en considération un
montage plus économique, sans système de mesure
d'angles. Un logiciel de calcul par gerbes spatiales est
utilisé pour obtenir les angles entre les axes optiques des
images individuelles.
2.2 Calcul de l'image de synthèse
L'algorithme pour le calcul de l'image de synthèse est une
adaptation directe de la méthode présentée par Wolf, P.
(1983) pour le calcul du déplacement de l'image d'un point
Sur une photographie inclinée par rapport à une
photographie verticale équivalente. Ce déplacement est
égal à la différence entre la distance radiale (par rapport à
l'isocentre) d'un point de l'image verticale équivalente et la
distance radiale de l'image du méme point sur la
photographie inclinée (voir figure 2). L'angle à est mesuré
à l'isocentre dans le sens horaire à partir de la ligne
principale. La valeur du déplacement est donnée par:
347
dt = (r;)“ sint cos2 A / (fo) sin t cos A) (1)
Où (r;) est la distance radiale d'un point "j" par rapport à
l'isocentre, "f" est la distance focale et "t" est l'angle
d'inclination de la photographie (voir la figure 2).
Pour la construction de l'image de synthèse il faut
considérer séparément la relation entre chaque image
individuelle et l'image nouvelle. Il faut donc entre autres
obtenir l'orientation de chaque image par rapport à la
future image de synthése et trouver les valeurs de l'angle
"ti" et de la position de l'isocentre pour chaque couple
formé par l'image globale et chacune des images
individuelles. La formule (1) est alors utilisée pour former
l'image de synthèse en retrouvant, pour chaque pixel de la
nouvelle image, son correspondant sur les images
originales. L'image de synthèse est considérée comme
l'image verticale équivalente et les images individuelles
comme des images inclinées. Le rééchantillonnage est fait
successivement pour chaque image individuelle.
3. Réalisation pratique
Pour mettre en pratique la méthode proposée par la
présente proposition, un montage expérimental a été
construit et un logiciel a été mis au point . Plusieurs images
synthétiques ont été produites.
3.1 Caméra et montage expérimental
La prise de vue se fait à l'aide d'une caméra vidéo Sony
CCD VX3 utilisant la norme RS-170 qui représente le
format vidéo courant en Amérique du Nord. La carte de
numérisation utilisée est de type PulsarP de la compagnie
MATROX Inc. de Montréal.
Un montage expérimental à été réalisé au Laboratoire de
métrologie du Département des sciences géomatiques de
L'Université Laval. Il permet d'imprimer à la caméra vidéo
des mouvements de rotation et d'inclination et de mesurer
les angles de rotation. La caméra a été attachée à la lunette
d'un théodolite Wild T3 à l'aide d'un dispositif de fixation
rigide à trois points. Un autre montage, plus économique
et plus léger est en préparation. Il ne comprend qu'un
dispositif de fixation permettant des rotations de la caméra,
sans aucun systéme de mesure d'angles. L'axe optique de
la caméra passe par le point d'intersection des deux axes de
rotation . Le centre de perspective se trouve le plus prés
possible du point d'intersection des deux axes de rotation.
3.2 Calibrage du systéme
Le calibrage des caméras vidéo a été fait sur un site de
calibrage tridimensionnel comprenant 133 cibles de
différentes grandeurs. Ce site sert aussi de référence pour
les présents travaux. La position des cibles à été
déterminée à l'aide des méthodes classiques de
microgéodésie. Le calibrage a été fait en utilisant la
technique d'auto-calibrage (Kenefick et al., 1972). Pour
étre rigoureux, il faut parler du calibrage du “système
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B2. Vienna 1996