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En admettant les deux processus comparables au
niveau de l’intérêt économique des données
produites, une entreprise souhaitant mettre en
place une chaine de production de MNT en milieu
urbain aurait le choix entre :
- un processus de restitution classique ;
- et un processus à base de corrélation automa-
tique, demandant moins de temps opérateur, mais
plus d'images.
Le graphique de la figure 2 propose une comparai-
son économique de ces deux processus en évaluant
le coût interne (sans prise en compte des frais
généraux de l’entreprise) de production par kilo-
mètre carré suivant les deux méthodes, que nous
appellerons respectivement manuelle et
automatique.
Cette évaluation est établie sous les hypothèses
suivantes :
- le marché n’est limité que par la capacité de
production de l’entreprise ;
- l’entreprise emploie 10 opérateurs de restitution
à un coût horaire d’un peu plus de 20 EURO (coût
interne) ;
- le temps moyen de restitution manuelle est, sur
l'ensemble des chantiers urbains, de 7 heures-opé-
rateur par kilomètre carré ;
- le temps de correction, dans le cadre de la
méthode automatique, est de l’ordre de 50% du
temps de saisie manuel (temps de vérification et
temps de saisie complémentaire compris — le
temps de saisie complémentaire sur un bâtiment
est supposé égal au temps de saisie initiale du
même bâtiment) ;
- les deux méthodes utilisent des images numé-
riques ; Ç
- le coût de numérisation est calculé en fonction du
nombre de photographies utilisées dans l’année ;
pour l’hypothèse manuelle, l’entreprise consomme
peu de cliché et sous traite la numérisation pour 42
EURO par photographie ; pour l’hypothèse automa-
tique, l’entreprise achète son propre scanner, et
numérise à un coût minimal de 26 EURO par cliché.
Sous ces hypothèses, la méthode automatique
permet de produire un peu plus de 3000 km2 par an
de MNT urbains et se montre plus économique que
la méthode manuelle (pour le temps moyen de saisie
de 7 heures/km2). La différence entre les deux
processus n’est toutefois pas très grande, et le
processus manuel reprend de l’intérêt pour les
charges de restitution inférieures à 6 heures/km2.
Dans le cas de la ville de Marseille, le rendement
de restitution, lors de la saisie de la BDTopo®,
était de l’ordre de 9h/km2. Sur ce type de
chantier, l’écart entre les coûts évalués est
important. Par contre, sur une ville comme Lyon,
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B3. Vienna 1996
nous avons observé des rendements de l’ordre de 5
heures et demi par km2. La saisie manuelle reste
dans ces cas là plus rentable.
Le graphique complète cette comparaison en propo-
sant deux évaluations complémentaires. On suppose
que l’utilisation de 3 images supplémentaires par
point permet de faire diminuer le taux de correc-
tion de 10 points. Cette hypothèse est largement
optimiste (cela signifie diminuer le nombre
d'erreurs de 3376 !), mais permet d'imaginer une
mise en concurrence entre les gains de productivité
apportés par la redondance des données, et les
coüts supplémentaires qu'elle occasionne.
La méthode de Gabet et al. demande la numérisation
de 7 images par point (contre 2 pour une restitu-
tion manuelle). Une configuration à 4 images par
point correspondrait par exemple à une acquisition
avec 60% de recouvrement longitudinal et
latéral ; une configuration à 10 images par points,
à une acquisition avec 8096 de recouvrement longi-
tudinal et 6096 de recouvrement latéral.
La figure 2 montre que, sous les hypothéses effec-
tuées, la méthode à 7 images par point est la plus
intéressante : pour pouvoir augmenter la redon-
dance avec profit, il faudrait qu'elle permette
d'atteindre une diminution bien plus importante du
nombre d'erreurs.
200 uro e dede, + tie = ir ttes cmt + ER de LER
180- EE erum Met Lese are dP
120 {- 1
100 |-
80 -
60-
40 -
4 5 6 7 8 9 10
Heures / Km2
EI Manuel(2) ÉlAuto(4) EjJAuto(z EdAuto(10)
|
|
Figure 2 : évaluation fictive des coüts de production
par kilometre carre d’un MNT urbain.
Manuel(2) : restitution classique sur couple (2 images par
point observé) ;
Auto(x) : méthode automatique utilisant x images par
point. Auto(7) correspond à la méthode décrite par
Gabet et al. (1995).
Ces résultats sont bien entendu discu-
tables à plusieurs points de vue. ll est clair que
cette comparaison ne tient pas lieu d'étude écono-
mique: les coüts réels d'exploitation devraient
étre évalués. D'un cóté, l'estimation réelle des
temps de correction ferait peut-étre ressortir les
avantages de la méthode automatique. Nous avons
basé notre hypothése sur le temps de mise à jour
d'une feuille cartographique qui est actuellement
371
SE CEE EEE
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