- Mediar I et II,
- Dar Chaoui I et II,
- Bassin versant El Hachef I et II,
avec des reboisements existants (a, b, c) et une zone qui
sera consacrée à un projet de barrage.
3. MATERIEL ET MOYENS
Les données dont nous avons disposé ont consisté en:
- quatre cartes topographiques au 1:50000,
- deux cartes géologiques au 1:50 000,
- une carte des précipitations annuelles et du nombre de
jours pluie au 1:2000000,
- une image SPOT multispectrale, au niveau 2B de
prétraitement, prise en Juillet 1993 et,
- des photographies aériennes datant de 1986.
Les logiciels d'information géographique ont concerné
ARC/INFO et IDRISI implantés sur micro-ordinateur.
La numérisation des cartes a été effectuée au moyen du
logiciel SICIS, alors que le traitement de la base de
données alphanumériques a été réalisé à l'aide des
systèmes de gestion de bases de données relationnels
Access et dBASE.
4. METHODOLOGIE
41. Mise en place du
géographique
système d’information
4.1.1. Topographie. Utilisant ces données, nous avons
d’abord modéliser le modèle numérique d’altitudes
(MNA). Ceci a été réalisé en numérisant des courbes de
niveaux à partir des cartes topographiques avec une
équidistance de 20 mètres. Le logiciel IDRISI nous a
permis d’interpoler ces courbes et par la suite d’extraire
les plans d’information relatifs aux altitudes, aux pentes
et aux orientations. La répartition des altitudes en
superficie du site illustre que le site est à relief très
accidenté et les zones à haute altitude se localisent au
sud du site. En outre, le plan d'information relatif aux
pentes montre que les surfaces à pente supérieure à 20
couvrent plus du tiers du site. Cette pente est considérée
comme indicatrice de pente érosive, d'ailleurs, le Service
Américain de Classement des Capacités Agronomiques
des Terres exclue toute culture au-dessus de cette valeur.
4.1.2. Climat. Pour caractériser le climat, nous avons
utilisé des couvertures déjà établies par l'équipe de
l’ESAP/Toulouse. Il s'agit de la couverture des
précipitations, du nombre de jours de pluie et des
températures. Nous avons procédé à un changement de
résolution de un kilomètre à 20 mètres. Nous n’avons
pas apliqué à ces couvertures aucun filtre afin de garder
les valeurs originelles.
4.1.3. Géologie. A défaut des cartes pédologiques, nous
avons utilisé les cartes géologiques pour caractériser
172
l’érodabilité des sols du site. En effet, nous avons
numérisé les deux cartes géologiques sous SICIS. Ces
cartes ont été par la suite construites, attribuées puis
rassemblées sous ARC/INFO. Le résultat est une
couverture géologique avec 58 classes géologiques
différentes que nous avons regroupées par l’aide des
experts en 6 unités lithologiques.
Il faut signaler à cette occasion que ce sont les sols en
surface qui sont exposés à l’érosion et non les faciès
lithologiques qui peuvent être couverts par un sol
d’érodabilité différente. Mais, le site est marqué par un
relief très accidenté et des pentes assez longues. Par
conséquent, les sols sont peu profonds et le substrat est le
plus souvent affleurant.
4.1.4. Mode d’occupation du sol. Le plan relatif au
mode d’occupation du sol a été obtenu en traitant une
image multispectrale SPOT. Le traitement de cette image
a consisté en une classification dite supervisée mais non
guidée. Pour ce, nous avons utilisé comme néocanaux: la
première composante principale qui explique 86.78% de
l’information originelle, l’indice de végétation normalisé
qui est important pour la caractérisation du
comportement spectral de la végétation et l’indice de
brillance qui estime le pourcentage de la couverture du
sol et de la biomasse végétative.
Cette méthode de classification a consisté en première
étape en une classification par voie non dirigée en
utilisant comme règle de segmentation la méthode du
maximum de vraisemblance. Cette étape a résulté en une
image dont nous avons identifié les classes par
interprétation visuelle. La deuxième étape de cette
classification est une classification par voie dirigée en
utilisant la même règle de segmentation. La délimitation
des sites d’entraînement a été effectuée en s’apuyant sur
les résultats de la première étape. Les thèmes résultants
de cette classification sont: le sol nu, la forêt, les cultures
et l'eau. L'extraction des statistiques relatives à l'étendue
de ces modes indique que le site est couvert à 9% par des
cultures.
Une classification en soi n’a pas de signification que
lorsqu’elle est accompagnée d’une évaluation de sa
qualité. Pour ce, nous avons utilisé la méthode, dite de
«Fitzpatrick-Lins ». Ceci, nous a permis de construire
une matrice de confusion et par la suite d’évaluer la
précision de classification. Cette évaluation a donné la
valeur de 89.5% avec une valeur statistique x de
83.33%. Pour pouvoir juger de l'exactitude de la regle de
segmentation utilisée (qui est dans notre cas celle du
maximum de vraisemblance), nous avons utilisé comme
méthode celle de l'estimateur de régression. Ainsi,
pour chaque classe, nous avons déterminé l'équation de
régression et un coefficient de détermination r” Les
résultats montrent que notre choix de cette règle est
adéquat pour notre étude (les équations représentent
presque les bissectrices et r? est prés de 100%).
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B4. Vienna 1996
4.2. C:
l’érosi
Pour at
site, l'é
dévelop
équatio
(WARRE
cherche
1992; B
s'écrit s
(D
où:
La cor
d'érosiv
une €
couvert
d'érosic
La logic
à petite
Il s'agit
Directi«
1992).
démarc
à gran
n'ont p
introdu
topogra
topogra
pour f
d'occuj
géologi
l'indice
les cow
de jour
Pour |
disposo
d'une
introdu