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5) pour
ont été
rain et
1ouvelle
néthode
cations
itégories
du delta
ube. Les
principaux cordons littoraux sont représentés par les cordons
Letea, Caraorman, Saraturile, Crasnicol.
- les levées fluviatiles(6 %) qui accompagnent les bras
principaux et secondaires du fleuve et qui sont mieux
représentées vers le sommet du delta, là où elles ont un aspect de
plaines alluviales hautes de 2 à 5 m qui s'effilent vers la mer;
- les plaines continentales (396) qui sont formées de dépôts de
loess et qui sont représentées par la plaine de Chilia et par la
zone centrale du cordon littoral de Stipoc ;
- les terrains marécageux, couverts tantôt d'eau, quand le
fleuve est haut, tantôt d'une végétation palustre, qui occupent
dans leur état naturel environ 67.2 % de la superficie du delta, et
dont I’ altitude varie entre -0,5 et 1 m ;
- les lacs (8 %) qui remplissent les depressions qui se
trouvent au-dessous du niveau zéro à l'ouest (delta fluviatile) et
au-dessous du niveau -0,5 m à l'est (delta maritime) ou ils
forment des complexes lagunaires. Les lacs occupaient en 1964
une superficie de 31 260 ha, soit 9,3 % du territoire du delta. En
1990, après l’assèchement de certains d’entre eux au profit des
terrains agricoles, leur superficie totale n’était que de 25 800 ha,
soit 8 %.
Les plus grands lacs du delta du Danube sont celui de Dranov
(2 170 ha), le lac Rosu (1 445 ha), Gorgova (1 377 ha), Lumina
(1 367 ha), Isac (1 101 ha), Merhei (1 057 ha) ;
- les bras, les ruisseaux et les chenaux principaux qui couvrent
5 % de la superficie, dont les bras seuls totalisent 4 %.
3.2.3. Traitements post-classification. Des études concernant
le suivi des changements des caractéristiques de la végétation
(Cihlar et al.,1991; Tucker et al.,1985; Marsh et al.,1992) sont
basées sur l'indice de végétation normalisé. La réflexion
différentielle de la végétation verte dans le spectre du visible et du
proche-infra-rouge du spectre électromagnétique constitue
l'argument de base théorique pour l'application de cette méthode
( Karimoune et 31,1993; Weber et al., 1993; Wolter et al.,
1995). Dans le cas de données MSS, l'indice de végétation
NDVI, s'exprime par la relation :
NDVI (MSS) » (CH4 - CH2) / (CHA * CH2)
où :
CH2 = les réflectances dans le rouge visible (0.6 - 0,7 microns)
CH4 = les réflectances dans le proche-infrarouge (0,8 - 1,1
microns).
Finalement, l'indice NDVI a été calculé en fonction du degré
57
d'absorption par la chlorophylle dans la bande rouge. Celle-ci est
proportionnelle à la concentration de la chlorophylle dans les
feuilles. L'indice NDVI a été calculé également en fonction de
la réflectance dans la bande proche-infrarouge. Celle-ci est
proportionnelle avec la verdure des feuilles et aux caractéristiques
de la surface. Une autre version de l'indice de végétation, sous le
nom de Soil Adjusted Vegetation Index (SANT) (Huete, 1988)
a été calculée. Dans le cas des données MSS 1a relation SAVI
devient :
SAVI (MSS) = CH4-CH2 / (CH4+CH2+0,5)*1.5
Pour certaines zones analysées, la comparaison entre les valeurs
NDVI et SAVI a montré que les valeurs SAVI sont plus
significatives pourle couvert végétal que les valeurs NDVI. Par
conséquent, nous avons choisi l'indice de végétation SAVI pour
caractériser l'état de la végétation dans le cas des données MSS
(Lee and Marsh, 1995).
Comme dernière étape principale dans le cadre de l'analyse
multidate sur la base des classifications des données NDVI et
SAVI, nous avons appliqué une classification matricielle croisée
qui s'est avérée très utile pour identifier les changements entre
différentes dates. Les matrices résultantes nous ont permis
d'obtenir pour les classes analysées :
- sur la diagonale principale, le nombre de pixels, ou le
pourcentage de pixels qui n'ont pas subi de changement entre les
deux dates analysées;
- au-dessus de la diagonale principale, le nombre de pixels, ou le
pourcentage de pixels qui ont subi des changements positifs
(augmentation);
- au-dessous de la diagonale principale, le nombre de pixels, ou
le pourcentage de pixels qui ont subi des changements négatifs
(diminution).
4. DISCUSSIONS ET CONCLUSIONS
Les résultats de cette étude nous montrent le potentiel des
données historiques (MSS, 1975-1981), des données TM
(1984) et HRV et de leur intégration dans des analyses
multidates, pour obtenir des informations viables concernant le
suivi des changements dans le milieu naturel du delta du Danube
sur une période approximative d’une vingtaine d’années.
Une attention particulière doit être réservé aux traitements
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B7. Vienna 1996