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qu'une résistance minimum; elles sont fermées comme une carlingue 
d’avion et percées de nombreuses ouvertures latérales garnies de 
vitres en verre armé; l’avant, taillé en coupe-vent, est muni d’un 
pare-brise vitré de même. 
Il va sans dire que l’enveloppe est intérieurement doublée à sa 
partie inférieure par une cloison en étoffe constituant le ballonnet 
à air dont la capacité est du dixième au moins de celle du ballon- 
porteur. C’est dans cette doublure que l'on insuffle de l'air, à-l’aide 
d’un ventilateur placé dans la nacelle et actionné par une trans- 
mission en rapport avec l’arbre moteur. Le gaz est ainsi mis sous 
pression, et le ballon constitue un solide qui pénètre comme un pro- 
jectile dans l'atmosphére; cette pression est limitée par une soupape 
automatique agencée à la partie inférieure et s'ouvrant à une valeur 
fixée selon la tension. de ses ressorts. 
Cette disposition est supprimée dans les types « Zodiac » pour 
éviter la complication du ventilateur. Une manche descend vertica- 
lement du ballonnet jusqu’à la carlingue et se coude à angle droit 
sur un second manchon, les deux pièces étant réunies par une 
articulation mobile à la volonté du pilote, qui peut abaisser ou relever 
ce manchon au-dessus ou au-dessous de l'horizontale suivant qu’il 
le juge à propos. En marche, l’air ambiant s’engouffre, en raison 
de la vitesse de progression de l'aéronat, dans ce tube et. se trouve 
refoulé jusque dans le ballonnet qu’il remplit; un manométre 
indique, en millimètres d’eau, la pression atteinte. 
Les agrés se composent de cordes de manœuvre fixées le !ong de 
l'équateur du fuseau et d’un guide-rope équilibreur. Suivant le volume 
du ballon porteur, le propulseur est unique ou double et, dans ee 
cas, les hélices, commandées chacune par un moteur indépendant, 
sont disposées à droite et à gauche de la nacelle, comme dans les 
fuselages d’avions. 
L’arrière d’un dirigeable est pourvu de deux surfaces ou plans 
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disposées en croix et constituant un empennage cruciforme dont le 
but est d'assurer la stabilité de route et de combattre les mouvements 
de tangage. Les extrémités des deux plans horizontaux sont 
prolongées par des volets mobiles sur un axe médian traversant 
le ballon, de manière à pouvoir s’incliner sur l’horizontale et former 
un certain angle avec l’axe du ballon, Ces volets, fonctionnant 
simultanément par des commandes venant de la nacelle jouent le 
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
     
    
    
    
    
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