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le plus employé est celui de Goulier qui présente l'avantage d'avoir
une graduation proportionnelle aux hauteurs, de sorte que la sen-
sibilité est la méme sur toute l'étendue de l'échelle. L'emploi des
sels de radium pour rendre les indications lumineüses dans
l’obseurité permet l’usage de ces modèles dans les voyages de nuit.
Les altigraphes sont du type à cylindre Richard, que nous avons
décrit.
Il est nécessaire que le pilote connaisse à tout instant la pression
du gaz dans le ballon et de l’air à l’intérieur du ballonnet; l’indication
lui est fournie par des manomètres métalliques portant: une
graduation en millimétres d'eau (jusqu'à 60 millimétres ordinai-
rement). Ces manomètres présentent une grande sensibilité due à
l’usage qui s’y trouve fait d’une coquille en métal très mince facile-
ment déformable, et qui est en communication avec le milieu dont
on veut connaître la pression, les variations amplifiées étant accusées
par une aiguille mobile.
Les compte-tours, tachymètres ou tachygraphes inscripteurs per-
mettent de connaître le nombre de tours effectué par seconde par
un moteur de dirigeable ou d’avion. Leur fonctionnement est basé
sur le phénomène de la force centrifuge. On leur préfère quelquefois
le cinémomètre ou le cinémographe enregistreur J. Richard, qui
présente l’avantage de fournir des indications indépendantes du
degré de lubrification des organes et de n’exiger aucune force motrice
pour agir, étant dépourvu de toute inertie.
I! est indispensable enfin de savoir la vitesse du vent. Suivant qu’il
s’agit de faire des mesures momentanées au moment d’un départ,
ou des opérations permanentes dans une station fixe, on emploie, soit
l'anémométre à main Richard, soit les anémo-cinémographes qui
inscrivent la direction ét la vitesse du vent d'une facon continue.
Les anémométres se composent essentiellement d'un moulinet en
aluminium trés léger, dont l'arbre muni d'une vis sans fin engréne
avec une petite roue dentée dont l'axe transmet son mouvement,
soit à un compteur totalisateur dans le modèle à main, soit à un
dispositif de contacts électriques dans les modèles enregistreurs. L«
récepteur est, selon les cas, un totalisateur ou un anémo-cinémographe
donnant à chaque instant la vitesse du vent en mètres par seconde ;
il est souvent combiné à un collecteur enregistrant la direction du
courant d'air.
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