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compétition internationale organisée à l'oecasion de l'Exposition Uni- 
verselle de 1900, et le comte de la Vaulx établit le premier grand 
«record» de durée et de distance, de Vincennes à Kiev (Russie): 
1.925 kilometres en 35 heures. Ces chiffres ont été considérablement 
dépassés depuis, notamment pour ce qui est de la distance par l’aéro- 
naute allemand Berliner, de Berlin au delà de l’Oural, soit 3.100 kilo- 
mètres, et pour la durée par l’allemand Kaulen qui a tenu l’air pen- 
dant 87 heures consécutives. Les voyages aériens ayant dépassé 
40 heures de durée sont déjà nombreux, 
Le ballon sphérique est donc aujourd'hui uniquement un engin 
de sport, et n’est plus utilisé, pour les observations militaires, que 
sous la forme de « drachen », ou « saucisse », où l’on profite de la 
résistance de l’air en mouvement dans le but d’assurer la stabilité. 
Sa construction a été étudiée dans ses moindres détails suivant les 
lois: des mathématiques établies à la suite de longues expériences, 
et tous les organes : soupapes, suspensions, engins d'équilibrage: et 
d'arrét terrestres ou maritimes ont été trés perfectionnés. Mais, en 
raison méme du principe statique sur lequel il est basé, l’aérostat a 
conservé son instabilité verticale; il demeure le jouet des moindres 
variations survenant dans l’état atmosphérique ou hygrométrique de 
l’air, et c’est ce qui limite ses usages aux compétitions sportives. 
La direction des ballons. — L'invention des Montgolfier et du 
professeur Charles était à peine née que déjà surgissaient de tous 
côtés des procédés devant permettre aux ballons à feu ou à gaz de 
surmonter les courants atmosphériques et d'atteindre à volonté le 
point choisi pour l’atterrissage. Il serait oiseux d’énumérer tous les 
moyens proposés pendant un siècle entier — de 1783 à 1883 — pour 
remplir le programme et créer le navire aérien capable de dominer 
les vents et d’évoluer par tous les temps. 
Deux tentatives intéressantes, mais qui cependant échouèrent en 
raison de l’ignorance de toutes les conditions du problème à résoudre, 
sont seulement à retenir pendant ce long espace : celles de Giffard 
en 1850 et 1855 avec ses ballons à vapeur, et celle de Dupuy de Lôme, 
ingénieur de la marine de l'Etat, en 1872. Tl faut.en arriver tout de 
suite à la mémorable expérience du 9 août 1884, exécutée par les 
capitaines Renard et Krebs, de Chalais-Meudon, à l’aide du ballon 
à moteur électrique, la France, pour assister au retour d’un aérostat 
      
  
   
    
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
  
  
  
    
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
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