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moteur électrique placé sur un banc-balance permettant de mesurer
le couple développé. Ce moyen est peu précis, et il est presque impos-
sible de déterminer exactement la vitesse relative de la plaque et
de l’air.
Dans le deuxième, la surface à essayer est placée sur un wagon
poussé par une locomotive. Un dynamomètre donne la possibilité
de mesurer l’effort absorbé par le wagon au cours d’une première
expérience faite sans plaque. Un second essai permet de déterminer
- l'effort dà à la plaque par différence avec l'autre. La vitesse relative
n'est pas certaine, l'air n'étant jamais absolument calme, et il ^n
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Fıc. 58. — Moulinet de Renard.
est de même lorsqu’on fait remorquer un modèle réduit d'appareil
par une automobile.
Dans le troisième, imaginé par Eiffel, on laisse tomber du 2° étage
de la Tour (115 mètres) un appareil muni d’un ressort dont la flexion
indique, par l’intermédiaire d’un diapason, la valeur de la résistance
exercée par l'air sur la plaque, un cylindre enregistrant cette flexion.
Les déplacements du cylindre sont proportionnels au chemin
parcouru; le diapason trace une ligne sinueuse correspondante. On
à ainsi à chaque instant tous les éléments voulus pour calculer la
vitesse V suivant la formule :
[18] = Vi 29h.
Dans le deuxiéme cas, lorsque le corps essayé demeure immobile
et soumis à l'action d'un courant d'air réglable, le moyen consiste
à suspendre la surface à expérimenter à l’intérieur d’un tube ou
tunnel de grand diamètre, que traverse un courant d’air de vitesse
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