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trouve süspendu à un bâti annulaire; l’ensemble de l'appareil repose
sur un massif de béton et comporte, d’un côté, une chambre de
travail d’où l’on peut observer le mécanisme des balances. et com-
mander celles-ci par de petits moteurs électriques. La pression de
l’air à l’intérieur est obtenue et réglée entre 10 et 20 atmosphères
par deux compresseurs. Une circulation d’air est assurée par le jeu
d’une hélice à deux pales de 2 m. 13 de diamètre, tournant à 900 tours-
minute et commandée par un moteur de 250 CV. L'air circule le
long de la paroi et passe dans l’espace annulaire par l’intermédiaire
de tubes. Une porte K donne accès à l’intérieur.
M. Rateau, inventeur d’un turbo-compresseur bien compris, destiné
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iDiamétre de 1 e&ranglement :1,20
Fıc. 61. — Dispositif de Rateau.
à l'alimentation des moteurs pendant les vols à grande altitude, a
indiqué un procédé de mesure ingénieux. On dirige (fig. 61) sur la sur-
face S à mesurer, au moyen d’une base B de 0 m. 70 de diamètre, un
courant d’air soufflé par un ventilateur de 4 m. 20. Ce courant
d'air traverse une grande chambre de 4 m. 60 de cóté contenant
un treillis en lattes de bois destiné à rendre les filets d'air paralléles;
la vitesse de l'air peut être poussée jusqu’à 35 mètres par seconde.
Les méthodes expérimentales qui viennent d’être exposées ont
permis d'établir les lois fondamentales de l’aérodynamique, et la
connaissance de ces lois n’a pas été utile seulement à l’aéronautique
et à l’aviation; la construction automobile et maritime en ont
également fait leur profit pour donner aux carènes devant se déplacer
rapidement les formes les plus convenables évitant les remous et
permettant d’économiser la force motrice.
Le problème de l’aviation. — De prime abord, ce problème semble
devoir se partager en deux parties distinctes correspondant chacune
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