Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

     
   
   
  
  
  
   
    
  
  
   
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
158 AVIATION 
donnent une traction F (en kilos) et un travail absorbé T (en kilo- 
grammétres). 
F x ehrn?d* 
T —(phr 1,8”) nds. 
a B, B’, sont des coefficients qui, dans certaines hélices essayées par 
le. capitaine Ferber, ont pour valeur — 0,0333 — 0,027 — 0,003. 
La dernière équation est la définition du recul relatif » qui figure 
dans ces formules. | 
y zs rhd — V 
2 
[23] nhq 
Le poids total P de l'appareil ayant été fixé d'avance, on est limité 
pour le moteur, dont T est connu. La vitesse V ne peut dépasser un 
certain maximum. La surface S se déduit d'aprés la formule 1, la 
traction par 2; enfin, si l'hélice est en prise directe, n étant donné, les 
trois dernières équations donnant les trois dernières inconnues rhd, 
et leur solution fournit les données servant de base aux calculs. 
Etude de la stabilité. — Il faut considérer, en. premier lieu, les 
relations de position des forces développées pendant le déplacement 
de la surface en mouvement, afin que, non seulement le système se 
trouve en équilibre dans l'air, mais que cet équilibre soit parfaite- 
ment stable. 
En ce qui concerne la stabilité longitudinale d’un aéroplane, l’équi- 
libre dynamique existe lorsque le centre de gravité et le centre de 
pression se rencontrent sur une même verticale. Un aéroplane monté 
formant un ensemble rigide, le centre de gravité est fixe; par contre, 
le centre de pression varie avec l’obliquité de la surface sustentatrice 
et ces variations seront maxima si la surface est carrée. C’est Avan- 
zini qui a observé ce phénomène sans en donner la loi, et pendant 
longtemps on s’est contenté de la formule expérimentale établie par 
Joessel en 1870, et qui s’applique au déplacement oblique dans l’eau, 
bien qu’elle s’applique moins bien à un plan se mouvant dans l’air. 
D’après cette formule, lorsque le plan se meut normalement à sa 
direction, le centre de résistance se rapproche graduellement du bord 
le plus avancé jusqu’à se trouver à 1/5° de longueur du plan au 
moment où l’angle d'incidence sera minimum. 
En observant sur un plan mesurant 0 m. 30 X 0 m. 40, Joessel 
   
     
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