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assez lents, pour les reconnaissances à faible distance et les obser- 
vations: d’autres, plus rapides, pour les bombardements à grande 
distance; enfin, de très rapides et légers pour la chasse, la défense 
des convois et l’attaque des appareils ennemis. 
Aujourd'hui, cette classification n’a plus raison d’être, et l'on dif- 
férencie plutôt les avions par le nombre de leurs plans d'abord et 
celui des moteurs qu'ils comportent, car, pour les appareils d'une 
certaine puissance, on ne se fie plus à un moteur unique toujours 
capable de s'arréter pendant le vol, ce qui peut causer une ca- 
  
Fic. 65. — Aéroplane Caudron. 
tastrophe, mais on fractionne l’effort à produire et les avions actuels, 
pour assurer la sécurité, sont à deux, trois et même quatre moteurs. 
La sécurité est ainsi bien plus grande; l’un de ces moteurs peut venir 
a manquer en cours de route sans créer un danger, les autres pou- 
vant le suppléer durant le temps demandé pour la réparation. Nous 
allons donner dans cette lecon la description de quelques modéles 
récents parmi les plus réputés. 
Les avions de chasse. — Les Blériot « Spad 51 » et « 61 Lorraine » 
de 1924, à moteur Hispano de 300 CV commandés en série pour 
l'armée sont des biplans à armature en duralumin ef rewvétus 
en toile, un seul mât de chaque côté, fuselage constitué par une 
coque moulée, train à sandows. Le radiateur du 61, à nid d’abeilles, 
peut s'éclipser à la volonté du pilote. Les caractéristiques du 51, 
   
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