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et un flotteur arriére laissant passage à la béquille d'appui. Ses 
caractéristiques sont : 
Longueur 11 m. 61, envergure 18 m. 90, hauteur 4 mètres, surface 
totale 68 mètres carrés, charge utile 542 kilos, poids à vide 1.970 kilos. 
poids total en charge avec 490 kilos de combustible, 3.000 kilos. 
Le type Le-0/3 est un hydravion biplan à coque pontée, à deux 
moteurs latéraux de 150 CV portant une charge utile de 600 kilos 
pour un poids total de 2.500 kilos. La vitesse maximum atteint 
160 km.-heure et le plafond 4.000 mètres. La partie centrale de la 
cellule sustentatrice fait corps avec la coque et porte les deux bâtis 
recevant les moteurs. Les ailes sont à profil épais. 
La coque pontée est à redan unique et compartiments étanches, 
son extrémité arrière forme plan de dérive; l'aménagement est prévu 
pour permettre de réaliser trois dispositions différentes suivant la 
destination : militaire-école, bombardement ou commerciale. Dans le 
premier cas, un poste d'observation est ménagé à l'extréme avant, 
puis suit un poste à double commande permettant à deux pilotes 
d'agir cóte à cóte et un poste de mitrailleur. Lorsque l’hydravion 
doit être consacré à un service commercial, la coque comporte à 
l’avant une cabine fermée pour 4 passagers, puis vient une cabine à 
bagages et un poste de T. S. F. Ce type a été admis par plusieurs 
Compagnies de navigation aéro-maritimes. 
Cette disposition donnée aux aéroplanes marins fournit une 
solution plus avantageuse, semble-t-il, que celle où l’avion est sim- 
plement porté par des flotteurs, car elle permet d'obtenir une plus 
grande rigidité de l’assemblage et de restreindre les résistances dues 
aux frotteurs à la surface de l’eau. Dans les hydravions à coque- 
fuselage, la charpente est formée de longerons en frêne, ou, ce qui 
est préférable, de tubes en duralumin réunis par des pièces d’assem- 
blage évitant la nécessité d'entailler les traverses, ce qui relire une 
à la construction. On emploie d'ailleurs 
grande partie de la solidité à 
de plus en plus la construction métallique de préférence au bois qui 
ésistance, et on cherche à diminuer autant que 
posséde moins de r 
possible les résistances à l'avancement en adoptant des surfaces 
t les tendeurs, haubans et 
arrondies et fuyantes et en supprimant 
raidisseurs pour ne faire qu'un bloc rigide de la cellule et de la coque 
servant de flotteur lorsque l'appareil ne vole pas. 
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
   
   
  
   
  
   
   
   
  
   
   
   
  
    
    
    
    
   
   
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