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méme poids, d'augmenter le coefficient de sécurité, ou, inversement,
pour un méme coefficient de sécurité, de diminuer la masse, autre-
ment dit le poids.
Le Congrés de métallurgie de New-York de 1912 avait exprimé
des vœux de nature à apporter dans la pratique des essais un peu
d'unité, de facilité et aussi de précision. Après la guerre, il y avait
une commission anglaise travaillant en collaboration avec la GO. P. S.
(Commission permanente de standardisation) française, mais actuel-
lement autant dire que chaque pays travaille une unification
particulière.
Dans l'état actuel des choses, nous pouvons affirmer que : 1° l’uni-
fication complète internationale n’existe pas; elle a été rendue prati-
quement impossible pour des raisons telles que : intérêts opposés,
difficultés industrielles ou inertie plus ou moins justifiée de certains
pays; 2° elle est pourtant indispensable aux changes internationaux
des matières.
On pourrait donc se croire enfermé dans un dilemme : renoncer
à lunification, donc aux échanges, ou accepter une unification au
prix de sacrifices industriels.
Ce dilemmie, si c’en est un, peut disparaître par étapes:
1° Confection de catalogues complets des produits existants (à
établir par les délégués des producteurs);
2° Comparaison des résultats obtenus par les moyens d’essais
existants (à établir par les délégués des laboratoires);
3» Etablissement des momenclatures techniques, classements,
caractéristiques, etc. (à établir par les délégués des services techniques
et des constructeurs, en se basant sur les travaux exécutés dans les
étapes précédentes).
Dans cette période de standardisation proprement dite, les délégués
officiels s’occupent de la qualité, et ceux des constructeurs de la
forme des profils. On devra éviter avec le plus grand soin de proposer
des innovations, dont l'application pratique serait incompatible avec
les moyens de production ou d'essai d'un pays déterminé.
4° Adoption des standards de qualité par les pays el des standards
de forme par les constructeurs. (Les séries standards de formes
doivent étre mises autant que possible en concordance avec les deux
systèmes de mesures).
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