Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

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CONSTRUCTION DES AVIONS 187 
tropicaux. Le bois se gondole, les assemblages se décollent et sou- 
vent les insectes les détériorent. 
Les avantages présentés par la construction métallique sur celle- 
en bois sont donc très nombreux et de première importance, et d’ail- 
leurs c’est dans cette voie que se sont nettement orientées les grandes 
firmes de construction aéronautique des divers pays, ainsi que nous 
l'avons montré dans les descriptions précédentes. Ce sont donc ces 
procédés que nous étudierons ici. ; 
Principaux métaux employés pour les constructions d’avions. — 
L'étude des différentes variétés d’acier employés pour les besoins de 
l’aviation nous entraînerait trop en dehors du cadre de ce traité. 
Disons seulement que l’acier est le plus stable et le plus homogène 
des métaux employés en aviation. C’est donc l’acier qui donne la plus 
grande sécurité. L'acier est d'ailleurs un métal d'un usage courant, 
employé d'une fagon générale pour des piéces subissant de grandes 
fatigues. L'acier a été étudié de longue date et aucune de ses pro- 
propriétés ne reste inconnue. 
Le duralumin. — Le duralumin est un alliage léger à base d'alumi- 
nium ayant une résistance énorme pour son poids restreint. 
Le duralumin est un brevet allemand datant de 1909. 
La principale usine productrice du duralumin se trouve en Alle- 
magne. 
Le duralumin se fabrique aussi, sous licence, en France, en Angle- 
terre, aux Etats-Unis et au Japon. 
Des essais méthodiques ont permis d’établir que le duralumin 
fabriqué en Allemagne et en Angleterre est un métal extrêmement 
homogène, stable et presque inattaquable, même par l’eau de mer. 
De nombreuses expériences ont été faites en suspendant des éprou- 
vettes de duralumin à des fils métalliques de manière qu'elles soient 
submergées à marée haute et exposées à l’air à marée basse. Les 
éprouvettes, nues, à plus forte raison celles recouvertes d’un vernis 
à base de copal, ne présentaient aucun signe d’attaque sérieuse au 
bout d’un mois de submersion. 
Au point de vue de sa résistance, quantité de mesures ont été faites. 
Les résultats sont parfaitement homogènes et très satisfaisants à 
condition de ne faire subir aucun traitement thermique au métal. 
   
       
   
    
   
    
  
  
     
  
    
    
  
   
   
   
   
   
    
    
   
   
    
   
  
   
   
  
   
  
  
  
 
	        
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