Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

    
   
  
  
  
   
  
  
  
   
   
  
  
  
   
   
   
  
  
  
  
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
    
   
     
    
196 AVIATION 
sion réduite, mais progressivement croissante des gaz depuis le sol 
jusqu’à l’altitude d'utilisation. À partir de ce point, le moteur fonc- 
tionne à pleine admission comme un moteur ordinaire. 
L'amélioration de l'endurance est devenu le principal souci des 
constructeurs. Les Américains ont été les premiers à s'engager dans 
cette voie, mais on peut affirmer que les maisons françaises les ont 
rejoints en cet ordre d'idées. La méthode employée par la Société 
Lorraine pour l'essai de ses types 400 CV et Salmson type 260 CV est 
analogue à celle appliquée aux Etats-Unis et a donné la possibilité 
de éombler le retard. 
Les concours d’endurance de 1926. — Un concours fut organisé 
à cette époque dans le but d'engager les constructeurs français à 
étudier les moteurs de grande endurance réclamés par l’aéronautique 
civile pour assurer aux avions commerciaux le fnaximum de sécurité 
et le programme de ce concours sacrifiait même quelque peu la 
légèreté, malgré son importance, à la durée de fonctionnement. Le 
résultat des recherches qui furent entreprises dans cet ordre d’idées 
fut la création de plusieurs types de moteurs que nous allons 
décrire, et il a été en méme temps l'occasion d’un courant nouveau 
d'idées qui a agi pour fournir des directives nouvelles en ce qui 
concerne la sécurité que doivent procurer les systèmes en service sur 
les lignes de transport aérien. 
Les épreuves d’endurance, qui comportaient 30 séances d’essais 
suecessifs de huit heures chacune, soit 240 heures au total, ont été 
effectuées suivant les prescriptions du règlement et tous les concur- 
rents, à l'exception des Bréguet et des Salmson, éliminés pour cause 
de retard dans la présentation, ont terminé les épreuves, donnant 
ainsi la preuve de leurs qualités. 
On peut constater, en examinant les modèles présentés au con- 
cours, que l’industrie aéronautique française est restée fidèle au 
type classique du moteur à quatre temps à refroidissement pa! 
ailettes ou par circulation d’eau, les evlindres disposés en étoile ou 
en rangées multiples. Les efforts ont surtout porté sur l’amélioration 
des organes constitutifs en vue de réaliser le maximum de 
èreté et de sécurité, et les modèles présentés fournissaient les 
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meileures garanties à cel égard. Ce résultat a été dà à une étude 
très poussée des efforts auxquels sont soumis les divers organes de 
  
  
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