Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

     
  
   
     
   
  
  
  
   
   
   
     
   
    
    
    
    
   
   
   
  
   
  
   
    
  
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ÉTUDE DU BALLON A AIR CHAUD 
Appareils de chauffage des aéro-thermostats. — A l’époque de 
Montgolfier, on pensait que c’était la fumée qui était plus légère 
que lair et que sa production était nécessaire pour assurer l’ascension 
du ballon. C'était là une erreur: il est inutile de rappeler que la 
fumée n'est pas un corps, mais le résultat de la condensation de la 
vapeur d’eau entraînant des particules de carbone échappées à la 
combustion et entraînées dans le courant d’air chaud. En réalité, 
la fumée est plus lourde que l’air. Cependant, la paille a paru de tout 
temps l’aliment obligé de la montgolfière, la rapidité d’inflammation 
de cette matière donne l’illusion d’un grand dégagement de chaleur, 
mais il n’en est rien, comme nous l’avons dit plus haut, le pouvoir 
calorifique de la paille sèche n’étant que le tiers de celui du charbon 
et le quart des huiles minérales. . 
La durée du séjour du ballon dans l'air dépend de l'importance 
de la réserve de combustible emportée. Or, la dépense résulte de la 
perte de chaleur s'opérant en raison du refroidissement de l'enve- 
loppe par rayonnement. Les relevés obtenus dans des conditions trés 
variées par divers expérimentateurs ont montré que cette perte peut 
être évaluée à 0,450 calorie par degré et par mètre carré de surface 
d’enveloppe en une heure. En conséquence, la montgolfière, donnée 
plus haut comme exemple, ayant un volume de 6.000 mètres cubes 
et une surface de 1.610 mètres carrés et l’écart des températures entre 
l’atmosphère ambiante et l'air chaud intérieur étant de 82 — 8 — 74^, 
la perte horaire de chaleur sera de : 
  
1.610 X 74 X 0,450 — 53.613 calories. 
Avec de la paille, il faudrait au moins 23 kilos, et encore, la pra- 
tique a-t-elle montré que ce chiffre est un peu faible et qu’il faut 
plutôt le doubler. Cette simple considération montre la nécessité de 
recourir à un corps possédant un pouvoir calorifique très supérieur, 
et alors on songe immédiatement, en raison de leur facilité d'emploi, 
aux hydrocarbures liquides tels que l'essence. minérale, le pétrole, 
le benzol, le mazout et autres corps analogues, dont le pouvoir calo- 
rifique varie entre 8.500 et 11.000 calories par kilogramme. Il suffirait 
alors d’une dépense de 6 litres à l'heure au maximum pour main- 
tenir en l'air notre aéro-thermostat de 6.000 métres cubes. 
Il est à remarquer que les montgolfières présentent une stabilité 
  
  
 
	        
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