Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

    
  
  
  
  
  
  
  
   
  
   
   
  
  
  
  
  
  
   
   
  
   
   
   
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
    
  
    
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de cette machine dans un avion à ailes épaisses, comme on tend de 
plus en plus à les faire. 
LE TURBO-MOTEUR DREIRT n’est pas encore la turbine à gaz préconisée 
pour se substituer à la turbine à vapeur et aux moteurs à explosions 
à pistons. Il fonctionne d’après le principe de la pompe à palettes. 
Le cylindre extérieur est animé d’un mouvement de rotation de 
même sens que le cylindre intérieur; la palette est fixée dans le 
premier de ces cylindres et elle peut coulisser et tourner dans le 
cylindre intérieur. Nous n'avons pas de renseignements sur les résul- 
tats fournis par cette curieuse machine ‘que nous mentionnons 
d’après l’Aérophile. 
D'ailleurs, ces derniers modèles, fort intéressants comme principes 
appliqués ou réalisation mécanique, n’ont pas encore procédé aux 
éssais précis et prolongés qui permettraient d’en envisager à brève 
échéance l'emploi à bord d'avions de guerre ou commerciaux. 
A l'heure actuelle, le type à quatre temps en quelque sorte classique, 
à refroidissement par air ou par circulation d'eau, avec cylindres 
multiples disposés en étoile ou en V, reste le moteur d'aviation qui 
donne les meilleures garanties pour les applications aux besoins 
de l'aéronautique, c'est-à-dire au double point de vue de la légéreté 
et de la sécurité, qualités essentielles en matière de navigation 
aérienne. 
LE TYPE ANGLAIS BrisTOL CHERUB est particulièrement robuste : tout 
le mécanisme des soupapes est entièrement enfermé et le graissage 
s’y opère automatiquement. Comme dans le modèle précédent, il 
comporte deux cylindres refroidis par l’air et disposés à la suite 
l’un de l’autre, le vilebrequin au centre. L’alésage est de 85 milli- 
mètres et la course de 94. La puissance dégagée est de 18 CV à 
2.500 tours et le poids de 28 kilos. 
Le démontage des cylindres se trouve facilité par ce fait que les 
eulasses en alliage d'aluminium sont détachables. Les embases des 
bougies d'allumage sont en bronze et le mécanisme des soupapes 
simplifié. Un seul arbre à cames, avec quatre cames d’une seule 
pièce commandé par engrenage droit, est enfermé dans un carter; 
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les cames actionnent, par l'intermédiaire de doigts, des tiges mobiles 
enfermées dans des tubes contenant chacun un ressort à boudin de 
rappel. Tout le mécanisme est enfermé et graissé automatiquement, 
  
  
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