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rement en bois, cette matière végétale présentant une suffisante 
résistance malgré sa légèreté spécifique, mais la fabrication en est 
assez compliquée, étant donné que l’on ne saurait découper l’hélice 
dans une bille de bois d’un seul bloc, celui-ci ne présentant aucun 
isotropisme et contenant toujours des parties plus faibles, des nœuds 
et autres défauts de texture. 
On compose done une hélice en juxtaposant une série de planches 
minces dont les irrégularités se compensent les unes les autres en 
même temps que la tendance de chaque planche à se déformer est 
contrariée par celles adjacentes dont le fil n’est pas dans le même 
sens. On emploie de préférence, comme essences de bois, le noyer et 
le hêtre ou des bois exotiques possédant des qualités de composition 
ou de texture analogues. 
Si l’on fait, à des distances déterminées de l’axe, des sections 
droites dans une pale d’hélice, on encastre ces sections avec des 
planches superposées de largeur telle que les arêtes inférieures 
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coincident avec le bord de la section. Aprés avoir déterminé le tracé 
en plan et en coupe, on découpe la planche d’après ces indications; 
de cette façon, on obtient une épaisseur constante et une largeur 
variable avec le rayon. 
Ces planches ainsi préparées sont d’abord collées deux par deux 
puis quatre par quatre jusqu’à ce qu’on arrive à l’épaisseur voulue. 
L’hélice se présente alors sous la forme d’un éventail à peine ouvert 
et dont les branches se dépassent les unes les autres. On commence 
par dégrossir à la gouge en abattant les bords de chaque planche, 
ce qui donne déjà à peu près le profil cherché. On voit qu’en multi- 
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pliant le nombre des planches superposées, le finissage, qui consiste 
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à donner le profil définitif à la pale, se trouve simplifié. La surface 
doit s'appliquer partout sur des gabarits en zinc préparés d’après 
épure, découpés et fixés sur des planchettes. C’est, en somme, un 
travail de placage ¢ des chevilles dans 
la masse. 
Ces opérations préliminaires une fois achevées, on procède au 
finissage et à l’équilibrage de l’hélice. 
On équilibre par rapport à l’axe, qui doit coïncider avec le centre 
de gravité, ce qui se réalise en grattant la pale la plus lourde. Les 
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deux pales doivent avoir rigoureusement le même poids, faute de 
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érente sur chacune 
      
  
  
   
   
    
    
  
  
  
  
  
  
    
   
    
   
    
    
    
   
    
      
     
   
   
   
    
     
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