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LES PROPULSEURS 
d’elles, il en résulterait des vibrations dangereuses capables d'amorcer 
une rupiure. . 
L'équilibrage atteint, on polit soigneusement toute la surface de 
la pièce et on vernit. On entoile quelquefois l'extrémité de la pale 
pour augmenter l'homogénéité. L'usage du bois facilite la réparation 
uliérieure des pelites ébréchures qui ont pu se produire pendant le 
travail. On régularise ces ébréchures en les agrandissant et on 
bouche les bréches avec du bois collé et chevillé; en retaillant au 
besoin avec le fermoir pour mettre au même niveau que les parties 
voisines, puis on revernit le tout aprés avoir encore vérifié l'équi- 
librage. 
Hélices métalliques. — La plupart des avions américains ayant 
remporté des succès au cours des grandes compétitions internatio- 
MR 
cil 
Ja 
     
    
Fic. 92. — Hélice métallique Curtiss-Reid indéformable. 
nales — Coupe Schneider pour hydros; Trophée Pulitzer, etc. — 
i 
étaient pourvus d’hélices métalliques Curtiss-Reed ee 92). 
L'hélice Gurtiss-Reed est d’une conception et construction absolu- 
ment nouvelles. Elle est constituée par une simple plaque en duralu- 
min forgé de 1 pouce et demi, diminuant d’épaisseur vers les extré- 
mités et tordue, en vue d’obtenir le pas désiré. Elle est montée sur 
le même moyeu que celui employé pour les hélices en bois, ce qui 
la rend interchangeable. Le diamètre de cette hélice est à peu près 
le même que celui d’une hélice en bois utilisée pour le même service: 
le poids est à peu près identique également (légèrement plus élevé, 
peut-être). Elle est semi-flexible, c’est-à-dire rigide au centre et 
progressivement flexible vers les extrémités, de telle manière que la 
force centrifuge compense l’effort qui tend à plier les pales. 
L’hélice Curtiss-Reed est le résultat de 
recherches dans le domaine des sciences physique 
  
1 
Le but poursuivi par M. Reed était de réaliser une hélice pouvant 
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être utilisée sans danger de rupture, aux très grandes vitesses