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LES PROPULSEURS 225
constitue un progrès sensible sur tout ce qui a été fait jusqu’à pré-
sent dans ce domaine. Les records établis par les avions Curtiss en
font foi et cette année des recherches sérieuses ont été faites dans
cette voie de ce côté-ci de l’Atlantique.
Vérification et essai des hélices. — Les essais des hélices doivent
être minutieux et répétés au cours de la fabrication, après chacune
des phrases successives du travail.
On commence par vérifier les qualités des planches, en rejetant
celles qui ont des nœuds ou des irrégularités trop sensibles, des
fissures, fentes ou autres défauts. On prélève, dans les rognures, des
coupes, des éprouvettes que l’on soumet à tous les genres d'efforts
possibles : traction, torsion, choc, cinirage, etc. On vérifie, d'aprés les
épures, le profil en place des planches superposées. Aprés s'étre
assuré de la bonne qualité de la colle (colle forie de Lyon) et de sa
non-acidité, on vérifie le collage des planches, d'abord deux par deux,
puis en bloc. Le collage est mis sous presse pendant soixante-dix
jours et. fait l’objet de visites fréquentes.
Avant le vernissage, on s’assure de l’exactitude du diamètre de
l'hélice, l'erreur. ne devant pas excéder 20 millimétres en plus on
en moins du chiffre théorique donné à la commande. Puis, avec des
gabarits en zinc, préalablement comparés avec les épures, on vérifie
le pas, dont l’erreur ne doit pas être supérieure à 15 millimètres en
plus ou en moins du pas théorique. On s’assure ensuite que l’équilibre
des pales est indifférent ou à peu près, puis on vérifie la parfaite
exécution du travail : traces d'outils, écorchures, bavures, etc. On
vérifie encore l'équilibre aprés le vernissage; il ne faut pas, en cas
d'erreur, que le poids à ajouter pour rétablir l'égalité entre les pales
soit supérieur à 1/500° du poids total. Enfin, on monte l’hélice sur
une transmission et on la fait tourner au point fixe à une vitesse supé-
rieure à celle où elle doit normalement tourner et l’on examine les
déformations ou les irrégularités à l’aide du stroboscope. Les efforts
sont en effet considérables, et la force centrifuge développée tend
à arracher la pale du moyeu en méme temps que s'exercent encore
d'autres effets. La réaction de l'air tend à tordre et à faire fléchir la
pale, mais on ne peut guére corriger que le premier genre d’effort
en donnant à la pale une forme telle que le point d'application de la
NAVIGATION AÉRIENNE 15