Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

234 AVIATION 
ment de ces tendeurs intérieurs est nuisible, car il entraîne une tor- 
sion de la surface. 
L’aile métallique est très légère et résistante mais plus difficile- 
ment réparable. Elle se prête moins bien que le bois à !a fixation 
de la toile, aussi la recouvre-t-on plutôt de feuilles de duralumin 
rivées ou soudées. Le poids moyen des surfaces ainsi agencées est 
de 4 kilos par mètre carré. 
Les avions à deux plans superposés, parallèles ou décalés l’un par 
rapport à l’autre, dérivent de la cellule d’Hargrave, perfectionnée par 
Chanute. La supériorité des biplans sur les monoplans est due au 
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mode de fixation des ailes; l’ensemble est formé de quatre longerons 
entretoisés par des mâts et des nervures transversales. Chaque rec- 
tangle est ensuite croisillonné par des fils d’acier en corde à piano, 
fils qui sont raidis au moyen de tendeurs. Le tout constitue une 
cellule indéformable et légère. Les longerons avant des deux ailes 
sont réunis par des mals et des fils d’acier de manière à former une 
véritable poutre armée. La cellule comporte donc deux semblables 
poutres sur lesquelles se reportent tous les efforts subis par les ailes. 
Si la distance qui sépare les deux ailes n’est pas supérieure à leur 
profondeur, ces deux ailes travaillent comme si elles étaient isolées. 
De ce fait, l’envergure effective de l’appareil se trouve doublée. On 
8 essayé, sur les mêmes principes, d’établir des multiplans; mais la 
difficulté de la construction n'étant pas compensée par des avantages 
proportionnés, on en est revenu au biplan, au sesquiplan (un grand 
plan et un autre moitié plus petit) et méme au monoplan qui posséde 
une meilleure pénétration dans l'atmosphére et, pour une méme 
dépense de puissance motrice, permet d'atteindre une plus grande 
vitesse. 
Assemblages, raccords et croisillonnages. — Les trous affaiblissant 
les pièces el leur retirant de la résistance, l’usage des boulons doit 
être rejeté el, pour les pièces en bois, il faut recourir aux assemblages 
par tenon et mortaise dans le cas où la pièce n’a pas d’effort trans- 
versal à subir, autrement il faut recourir aux jonctions par juxtapo- 
sition des pièces que l’on entoure d’un manchon de toile collée, d’une 
torsade de ficelle ou d’un collier simple ou double avec jours métal- 
liques. 
Les ferrures sont indispensables pour fixer les fils tendeurs et pour 
    
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
  
   
   
  
  
  
   
   
     
    
    
    
  
     
  
  
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