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CONSTRUCTION DES AVIONS ACTUELS 235 
l'emboitement de l'extrémité des máts. Ces piéces sont fondues, em- 
bouties ou estampées, et on préfère l’aluminium et ses alliages au 
fer ou au cuivre pour cette application. Ce sont, soit des étriers en U 
(Montants de fuselages), soit des godets ou embouts fixés par des 
boulons travaillant à la traction, soit encore des équilles, en- tôle 
pliée à angle droit, enfin des dés entourant les pièces à assembler 
et boulonnées extérieùrement pour ne pas diminuer la résistance. 
La cuvette à collerette ajourée de Voisin est une des solutions les plus 
simples. 
Les différentes pieces entrant dans la composition des 
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sont le plus souvent raccordées par des soudures aute- 
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Fic. 94 el 95. — Tendeurs de câbles et de haubans. 
genes ou des brasures lorsqu'un démontage ullérieur n'est à prévoir, 
soit par goupillages et soudures à l'étain, dans le cas contraire. 
Lorsqu'on est obligé, par nécessité absolue, de percer un lube pour 
ie faire traverser par un boulon, il est d'usage de le renforcer d'une 
fourrure d'acier qui le consolide. 
Les piéces une fois assemblées doivent conserver leurs positions 
respectives; on rend les quadrilatéres indéformables à l'aide de fils 
d'acier rendus plus ou moins rigides par le jeu de tendeurs réglables. 
Ces tendeurs (fig. 94 et 95) sont constitués par deux vis à pas inverse 
s'emmanchant dans une douille filetée à ses exirémités, ce qui fait 
qu'en les maintenant fixes, les deux vis se rapprochent ou s'écartent 
quand on fait tourner la douille dans un sens ou'dans l'autre. Tout 
l'effort de traction se reportant sur les filets, ceux-ci doivent étre en 
surépaisseur sur les vis de facon à posséder la résistance indispen- 
Sable, les ruptures se produisant plutót à cet endroit qu'autre part. 
Ainsi, un tendeur de 4, c'est-à-dire comportant un fil de 4 résistant à 
une (traction de 1.300 kilos, se rompt à moins de 700 par la tige ou