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CONSTRUCTION DES AVIONS ACTUELS 237 
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fatigue du pilote, et, à cet effet, leur axe d'oscillat 
ion doit coïncider 
avec la 1 
igne du centre de poussée. Le gouvernail de direction, dont 
l’axe est vertical, agit de la même façon que dans les navires marins; 
en l’inclinant à droite ou à gauche de son plan normal, la résistance 
qu'il oppose à l'air oblige l'avion à tourner dans le sens Opposé à 
l'inclinaison qui est donnée à sa surface. 
Le gouvernail de profondeur, horizontal, 
oblige l'avion à pivoter 
autour de son centre de gr 
avité et son obliquité détermine l'angle 
d'attaque des plans sustentateurs. Si ce stabilisateur est relevé, son 
bord d'arriére pl 
us haut que celui d'avant, il reçoit une poussée qui 
oblige 
la queue à s'abaisser. L'axe général de l'avion se redr 
l'avant et l'appareil monte. Avec la manceuvre inver 
de l'air s’exerçant, non plus sur le dessus, mais sur I 
du stabilisateur, l'appareil descend. On dit, dans 
se cabre, et qu'il pique dans l'autre. 
esse vers 
se, la pression 
à face inférieure 
e premier cas, qu'il 
Les commandes. — On a cherché à créer, pour déterminer ces 
mouvements verticaux et transversaux de l'aéronef, des procédés 
d’un automatisme en quelque sorte naturel et faciles à mettre à 
exécution avec un peu d'habitude, par exemple tirer 
à Soi pour monter, 
repousser devant soi pour descendre, porter 
à droite quand on penche 
à gauche, etc. A cet effet, le gouvernail de direction est commandé 
pied à l'aide d'un palonnier monté sur un axe et agissant par tr 
sur deux câbles se rendant au pivot du gouvernail 
au 
action 
. Le stabilisateur 
est commandé à la main par un volant ou un levier articulé et s’in- 
clinant à volonté en avant ou en arrière de sa position verticale 
normale. Ce procédé, dit du manche à balai, a été breveté par l’ingé- 
nieur Esnault-Pelterie et appliqué à la plupart des avions actuel- 
lement en service. 
Le manche à balai commande en même temps le gauchissement 
ou déplacement des ailerons autour de leur plan d'équilibre. Pour 
obtenir ce résultat, on recourt à deux méthodes différentes : dans la 
première, le levier est monté sur une articulation à la card 
lan afin 
d’osciller de droite à gauche; penché à droite, il abaisse l’aileron 
gauche et redresse l’avion à droite, le mouvement contraire donnant 
un. résultat inverse; dans l'autre, le levier est fixé latéralement et 
porte un volant qui, par sa rotation, commande le mouvement des 
ailerons.