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ÉTUDE DU BALLON A AIR CHAUD 19
Toutes les précautions avaient.été prises, cela va sans dire, pour
éviter tout danger d'incendie. La flamme des brüleurs, enfermée
à l'intérieur de la cheminée métallique, était invisible de l'extérieur,
et ces cheminées se trouvaient elles-mêmes à distahce de l’étoffe
d’ailleurs ignifugée formant le cône inférieur de la montgolfière.
Plusieurs spécimens de ce genre d’aérostat économique au premier
chef ont été ainsi construits par L. Godard pour le gouvernement
brésilien et ont fourni entière satisfaction. C’est pourquoi on peut
penser que le dernier mot n’est pas dit sur ce sujet et que l’air chaud
est parfaitement capable de rendre des services au moins à l’aéros-
tation sportive dont la pratique devient ruineuse avec l’élévation subie
par la fabrication du matériel et du gaz de remplissage.
L'adoption des brûleurs à pétrole, en remplacement de la paille
dont le pouvoir calorique est infiniment plus faible : 2.000 calories
à peine au kilogramme, rend inutile le parachute équatorial indis-
pensable aux montgolfières n’emportant pas de foyer. Le filet est
également inutile et peut être remplacé sans inconvénient par une
ralingue solidement cousue à l’équateur du ballon pour recevoir les
pattes d’oie et suspentes où s’accrochent le cercle d’amarrage et la
nacelle, comme les aérostats à gaz. Enfin, l’opération longue et coû-
teuse du vernissage de l’enveloppe, afin de la rendre imperméable,
est rendue inutile, et il suffit d’un simple encollage à la colle de peau
pour diminuer la perte de chaleur à travers la paroi. C’est une grande
économie de poids et d’argent.