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c'est-à-dire en ramenant peu à peu le palonnier dans sa position
normale de vol direct.
En méme temps, on raméne peu à peu le manche à gauche et
vers soi, en « tâtant » son appareil pour ne pas agir brutalement.
Toutes ces opérations, en réalité, se font presque simultanément.
Conjugaison du manche et du palonnier en vol. -— Les remous. —
En réalité, pendant le vol, les pieds et les mains doivent toujours
travailler en liaison et, le plus souvent, simultanément.
Les remous ou « coups de tabac » qui secouent latéralement
l'appareil sont fréquents en l'air, tant qu'on n'a pas atteint une
hauteur de 2.000 métres environ.
À partir de cette hauteur et au-dessus, c’est, à part de rares
exceptions, la «mer d'huile». On vole sans remous et dans une
entière tranquillité comme si, au lieu d’un avion, on dirigeait une
grosse voiture automobile.
Ces règles pratiques de pilotage des avions, que nous avons
empruntées à une étude particulièrement bien documentée de
M. Lecocq-Durin, ancien pilote-aviateur, donnent, pensons-nous, un
aperçu très clair de la maniére d'agir dans la plupart des circons -
tances qui se présentent et nous croyons inutile d’insister davan-
tage sur ce sujet de grande importance. Ces données sont suffi-
santes d'ailleurs pour se rendre compte des manœuvres à exécuter
pour la conduite correcte d'un appareil d'aviation. Il va sans dire
qu'il ne suffit pas toutefois de les connaitre seulement par la théorie;
si l'on veut devenir pilote, il faut apprendre dans une école de
pilotage et le manche à balai en main, à conduire un avion, ce qui
demandera quelques mois d'apprentissage.
Stabilité nautique des hydravions. — La stabilité des hydravions
au repos dépend de la bonne conception du ou des flotteurs qui sup-
portent la carlingue ei les ailes. I1 est à peine besoin de faire remar-
quer en premier lieu que le volume de ces flotteurs doit étre supérieur
à celui simplement utile pour supporter le poids de la construction,
et ce afin d'avoir un excés de flottabilité, la valeur minimum étant de
V — 2Vu. De plus, la forme et la section du flotteur ne sauraient
être quelconques; elles sont assujetties à des regles ayant pour effet
de procurer le maximum de solidité sous le minimum de poids, de
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