Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

      
   
    
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
     
  
  
  
  
  
  
   
   
  
  
  
  
  
   
  
  
264 AVIATION 
c'est-à-dire en ramenant peu à peu le palonnier dans sa position 
normale de vol direct. 
En méme temps, on raméne peu à peu le manche à gauche et 
vers soi, en « tâtant » son appareil pour ne pas agir brutalement. 
Toutes ces opérations, en réalité, se font presque simultanément. 
Conjugaison du manche et du palonnier en vol. -— Les remous. — 
En réalité, pendant le vol, les pieds et les mains doivent toujours 
travailler en liaison et, le plus souvent, simultanément. 
Les remous ou « coups de tabac » qui secouent latéralement 
l'appareil sont fréquents en l'air, tant qu'on n'a pas atteint une 
hauteur de 2.000 métres environ. 
À partir de cette hauteur et au-dessus, c’est, à part de rares 
exceptions, la «mer d'huile». On vole sans remous et dans une 
entière tranquillité comme si, au lieu d’un avion, on dirigeait une 
grosse voiture automobile. 
Ces règles pratiques de pilotage des avions, que nous avons 
empruntées à une étude particulièrement bien documentée de 
M. Lecocq-Durin, ancien pilote-aviateur, donnent, pensons-nous, un 
aperçu très clair de la maniére d'agir dans la plupart des circons - 
tances qui se présentent et nous croyons inutile d’insister davan- 
tage sur ce sujet de grande importance. Ces données sont suffi- 
santes d'ailleurs pour se rendre compte des manœuvres à exécuter 
pour la conduite correcte d'un appareil d'aviation. Il va sans dire 
qu'il ne suffit pas toutefois de les connaitre seulement par la théorie; 
si l'on veut devenir pilote, il faut apprendre dans une école de 
pilotage et le manche à balai en main, à conduire un avion, ce qui 
demandera quelques mois d'apprentissage. 
Stabilité nautique des hydravions. — La stabilité des hydravions 
au repos dépend de la bonne conception du ou des flotteurs qui sup- 
portent la carlingue ei les ailes. I1 est à peine besoin de faire remar- 
quer en premier lieu que le volume de ces flotteurs doit étre supérieur 
à celui simplement utile pour supporter le poids de la construction, 
et ce afin d'avoir un excés de flottabilité, la valeur minimum étant de 
V — 2Vu. De plus, la forme et la section du flotteur ne sauraient 
être quelconques; elles sont assujetties à des regles ayant pour effet 
de procurer le maximum de solidité sous le minimum de poids, de 
  
   
rel 
ult 
an 
do 
de. 
en 
Ce 
ve. 
fre 
de 
pa 
Col 
lon 
doi 
dt 
hy 
Sur 
aer 
dif 
néc 
en 
ava 
mé 
est 
son 
elle 
d'ai 
den 
une 
mir
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.