Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

osition 
che el 
ent. 
ent. 
us. — 
ujours 
ement 
i une 
rares 
IS une 
it une 
avons 
ée de 
us, un 
rcons - 
lavan- 
suffi- 
écuter 
s dire 
iéorie ; 
le de 
ce qui 
avions 
1 sup- 
emar- 
érieur 
1ction, 
ant de 
raient 
r effel 
ds, de 
  
minées par leurs constantes variations au cours de l'essor. 
   
PILOTAGE DES AVIONS 265 
  
réduire la résistance à l'avancement, faciliter l'essor et l'amerrissage 
ultérieur. 
Un corps flottant écarté de sa position d'équilibre d'un certain 
angle 0 est rappelé à sa position normale par un couple de stabilité 
dont le moment est P (h — a) sin 9, et la flottaison 2 qui détache au- 
dessous d'elle le méme volume que la flottaison 1 (isocaréne) passe, 
en projection, par le centre de gravité 9 de l'aire de la flottaison 1. 
Ce couple de stabilité peut agir dans trois cas différents : houle sans 
vent, vent sans houle (clapotis) vent et houle, ce dernier le plus 
fréquent si bien que c'est à ce cas général qu’il faut ramener l'étude 
de la stabilité nautique des flotteurs. A chacune des vitesses V subies 
par le flotteur correspond une courbe spéciale; le couple produit est 
combattu par le couple de redressement P (h— a) sin 6. La stabilité 
longitudinale et transversale d’un flotteur obéit aux mêmes lois et 
doit être ensuite étudiée comme dans les navires de surface. 
Navigation aérienne à l’aide d’hydravions. — On peut définir un 
hydravion comme un appareil nautique capable de naviguer à la 
surface de l’eau et de s’élever ensuite dans l'atmosphère comme un 
aéroplane de régime et rien que par l'effet de son propulseur. La 
difficulté principale à surmonter c'est d'atteindre sur l’eau la vitesse 
nécessaire pour produire le décollage et l'ascension de l’appareil. 
On est parvenu à trouver une solution satisfaisante de ce problème 
en donnant à la carène flottante une forme telle qu’elle crée par son 
avancement une composante verticale due à la réaction de l’eau en 
même temps que cette disposition permet d'éviter les herbages marins 
et d’atterrir sur le sol en cas de panne du moteur. Mais, en revanche, 
la surface hydroplanante est très réduite, la forme est peu appropriée 
à la robustesse et les amerrissages donnent lieu à des chocs assez 
brutaux. 
Le problème de l’équilibre d’un hydravion au moment de l’essor 
est assez complexe. Les forces agissant sur l’ensemble de l’appareil 
sont très variables en grandeur, direction et points d’application, car 
elles résultent de l’action de deux fluides et, toutes choses égales 
d’ailleurs, leurs intensités sont proportionnelles aux rapports des 
densités des deux milieux. Il semble donc assez difficile d'établir 
une théorie dynamique, les données étant essentiellement indéter- 
      
   
     
    
    
  
   
    
  
   
   
   
  
  
    
   
   
  
  
  
   
   
   
   
    
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.