Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

    
  
   
  
  
  
  
     
   
  
  
     
   
  
    
   
  
  
  
  
  
  
   
     
   
  
   
  
    
274 : AVIATION 
et que, sans forcer, on trouve un certain mou dans les fils quand on 
les pince entre les doigts à leur sorlie du fuselage. Si la commande 
est molle il convient de la retendre sans exagération. Si le réglage 
est satisfaisant, on agit sur les tendeurs des câbles supérieurs ou infé- 
rieurs et de la même quantité à peu prés. Si, ce qui est fréquent, 
après quelque temps d'usage, on vole avec le manche à balai un peu 
trop vers soi, on peut rattraper le mou en agissant surtout sur le 
cable supérieur. Ce serait sur le câble inférieur au contraire qu’il 
faudrait agir si le levier était un peu trop en avant de sa verticalité 
normale. En général, il convient de donner plus de course à la mortée 
qu'à la- descente et, bien entendu, il faut donner exactement le méme 
réglage sur les deux volets de l’équilibreur. 
Lorsque la commande des ailerons est molle, ou au contraire trop 
dure, ou encore lorsque, par temps calme, l’avion vole horizontale- 
ment avec le manche de travers, il convient, en premier, d’examiner 
la position des volets pendant le vol. Il faut que les ailerons supé- 
rieurs soient presque exaclement dans le prolongement du bord de 
sortie de la partie fixe du plan. S'ils présentent moins d'incidence, 
leur efficacité est moindre et ils répondent plus lentement. Mais s'ils - 
en possèdent un peu trop, leur action est trop brutale et fatigue les 
commandes d’une façon exagérée. 
Il en est de même pour les commandes de gouvernail qui doivent 
être simplement tendues quand le gouvernail est droit, sans être trop 
raides. Il est un certain degré moyen de tension qu’il convient d’at- 
teindre, mais non de dépasser. De toute façon, il ne faut pas oublier 
de vérifier dans tous ces réglages, s’il y a suffisamment de filets en 
prise et si les freins de tendeurs sont‘ bien remis à leur place 
avant une sortie. 
Entretien des avions. — Il faut visiter fréquemment les appareils 
en service afin de constater leur état de conservation, les dégrada- 
tions qu’ils ont pu subir, à la suite de transports par voie de terre, 
ou d’un vol suivi d’un mauvais atierrissage. On se rend compte du 
degré d’usure atteint par certaines pièces soumises à de grandes 
fatigues, des dérangements, défauts de fonctionnement ou autres 
signalés par le pilote, enfin des réparations à effectuer sans tarder 
pour éviter des dégradations plus importantes. 
On examine donc chaque organe l’un après l’autre en commençant 
 
	        
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