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ESSAI, RÉGLAGE ET ENTRETIEN DES AVIONS 275
par le châssis avec son chariot et ses roues, jambes de force, croisil-
lonnages, amortisseurs, etc, puis, le moteur, le propulseur, la cellule
avec sa charpente; ensuite, on vérifie l’état des commandes : câbles,
rotules, chapes, poulies, paliers, etc, en portant son attention sur
les points d’attache et de fixation de chaque brin, à leur passage dans
les gorges des poulies-guides, à leur fixation sur les tendeurs de
réglage. Si la commande est un câble, on la parcourt à contre-sens
en la tenant serrée entre le pouce et l’index. Le câble, même sec, doit
paraître gras au toucher. Un fil cassé se révèle aussitôt par- une
‘piqûre. I! faut changer un câble dans lequel quatre ou cinq brins
sont rompus au même point.
On s'assure que les amortisseurs ne sont pas coupés dans les
coudes, que les câbles de croisillonnage sont bien tendus, qu’aucune
commande n’est hypertendue et que toutes fonctionnent librement
et selon l’amplitude qui leur est concédée normalement.
On examinera également l'empennage pour voir s’il n’est pas dé-
formé, on s’assurera que les écrous ne sont pas desserrés ou que leur
dispositif de fixation n’a pas bougé. On remplacera immédiatement
ceux qui auraient disparu.
On passe ensuite à la-jonction de l'hélice avec le moteur pour s'as-
surer que le bloquage demeure parfait sur le moyeu, en tenant
compte toutefois du jeu dà aux engrenages quand il en existe; enfin,
on vérifle l'état de conservation des divers indicateurs et de leur jus-
tesse.
Cette visite minutieuse est nécessaire lorsqu’on prépare un vol de
quelque étendue. L'avion, comme tous les engins mécaniques de
locomotion, réclame des soins d’entretien assidus; on ne prend jamais
trop de précautions, un accident pouvant résulter d’un oubli ou d’une
négligence paraissant sans grande importance. Aussi, la solidité de
la cellule, la conservation de l’incidence normale des plans régula-
leurs, le bon état des c^oles de transmission doivent-ils faire l'objet
des préoceupations du pilote à chaque nouvelle. sortie au cours de
laquelle l'appareil a subi des fatigues variées. Une visite détaillée
s'impose surtout à la suite d'un atterrissage un peu brusque ayant pu
dérégler ou déniveler certaines piéces et l'on peut dire, en résumé,
qu'il faut connaitre à fond l’état d’un appareil avant de se lancer
à une allure bien plus rapide que celle d’une voiture automobile, et
à plusieurs milliers de mètres au-dessus du sol, le danger étant grand
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