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si une piéce essentielle vient à se rompre ou une commande à refuser
tout service.
Même lorsque l’appareil se trouve momentanément au repos, il est
nécessaire de l’entretenir en parfait état pour être toujours prêt à
servir. On le sort de temps à autre du hangar où il est garé, et on
le nettoie en passant un chiffon gras, humide ou sec sur les diffé-
rentes parties de la construction. Ne pas négliger le graissage des
pièces tournantes ou frottantes, des essieux, pivots, charnières, etc.
‘et éviter soigneusement la rouille qui retire de la solidité aux pièces
oxydées. De semblables soins, quotidiennement prodigués, assure-
ront la conservation de l’avion qui aura ainsi une longue durée. Un
entretien bien compris évitera, par la suite, du travail inutile au mé-
canicien.
On doit graisser assez fréquemment quand le temps est humide,
en se servant d'huile minérale épaisse ou de graisse consistante,
aprés un nettoyage à l'essence de toutes les piéces mobiles oü il s'est
formé du cambouis. La propreté est indispensable en aviation
comme dans la marine dont on connait le soin méticuleux et prover-
bial. Il est prudent de ne pas laisser une hélice en bois exposée trop
longtemps à l'action du soleil ou de l'humidité, mais bien l'entourer
d'une gaine de toile quand elle doit rester quelque temps sans servir.
On vérifie si elle vibre en la faisant tourner quelque temps au point
fixe et on examine l'état de l'aréte d'attaque de ses pales. Au repos,
on dispose ces pales horizontalement et on les recouvre d'une housse
protectrice pour préserver le vernis.
Enfin, lorsque l'avion est, non pas métallique, mais habillé de toile,
il convient d'examiner de temps à autre s'il ne manque pas de pointes
sur les nervures, surtout si le dos où l’effort d’arrachement est vio-
lent, et on répare aussitôt qu’on reconnaît la présence d’une défec-
fuosité quelconque. En procédant ainsi, on assurera la durée de l’ap-
pareil qui conservera un fonctionnement aussi régulier qu’à l’état
de neuf.
Les dangers de l’aviation. L’incendie. — Le martyrologe de l’avia-
tion est malheureusement fort étendu et la conquête de l’air a causé
des morts par centaines, en dehors des combats aériens de la guerre.
Les causes les plus communes de ces catastrophes sont dues en pre-
mier lieu à des fautes de pilotage; le plus souvent une perte de vitesse
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