Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

      
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
   
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francaise) et le coton : percale, cretonne, etc., ces dernières qualités au 
plus pesantes mais beaucoup moins chères. La qualité de soie. dite por 
pongée est la plus usitée en raison de sa remarquable résistance à tior 
la traction, de sa souplesse, méme aprés vernissage, et on ne lui gaz 
substitue le coton que par raison d’économie. Ce tissu, essayé au À 
dynamomètre, présente une résistance moyenne de 800 kilos par gra 
mètre de longueur aussi bien dans le sens de la chaîne que dans celui l’hy 
de la trame. Cette résistance à la traction et, par suite, à l’arrachement du 
est un peu diminuée par la présence des coutures, mais elle peut dor 
être àccrue à volonté en doublant ou triplant l'épaisseur de l’étoffe 
s’il en est besoin: Inversement, en se contentant d’une résistance un 
peu moindre, on peut réaliser des enveloppes aérostatiques extrê- 
mement légères, telles que le Brazil de Santos-Dumont, aérostat de 
115 mètres cubes de volume dont tout le matériel, compris un guide- ! 
rope de 100 métres de long, ne pesait que 27 kilos. de 
Cette question de la résistance de l'étoffe est de la plus haute gu 
importance, car il s'exerce intérieurement au sommet du ballon une 
surpression proportionnelle à son diamétre et à la force ascension- 
nelle propre du gaz employé et qui est de 1 gramme par centimètre 
carré ou 10 kilos par mètre carré pour un ballon de 550 mètres cubes. 
Cette surpression dont la valeur est minimum quand l’aérostat est val 
à terre, a pour effet de développer en ce point une tension qui, si l'ol 
l’on assimile un ballon réduit à son enveloppe à une bulle liquide dic 
sphérique, est indiqué par la relation connue : T — R x P, R repré- avo 
sentant le rayon de la sphére et P la surpression. ton 
Le développement de cette relation montre que la tension de par 
l’étoffe, au pôle supérieur d’un ballon sphérique debout sur le sol, d’a 
est à peu près proportionnelle au carré du rayon et à la force 
ascensionnelle propre du gaz. Mais comme la tension maximum E 
correspond au point du ballon où la surpression est maximum, le plus Gor 
grand rayon qui puisse être donné à une étoffe dont la résistance à VE 
la déchirure est connue, s’obtiendra en calculant R d’après cette ira: 
formule et sera : un 
I des 
[5] R= \ us spl 
; che 
formule qui montre que le plus grand rayon que l’on puisse donner
	        
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