Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
   
  
   
  
  
  
  
    
   
    
286 AVIATION 
9 suspentes partant des côtés et du centre de la voilure, petit para- 
chute auxiliaire assurant l’ouverture du sac et du grand parachute. 
S.E.C.A.T. — Calotte hémisphérique en tissu de colon avec 22 sus- 
pentes et corde centrale. Pliage en accordéon. Poids 7 kilos. 
Ces divers appareils ont satisfait aux épreuves éliminatoires exi- 
geant du sac contenant l’appareil plié un minimum de volume de 
25 litres, un poids maximum de 7 kilos, une surface supérieure à 
30 mètres carrés et une résistance de tissu minimum dé 300 kilos. 
Essayés à l'aérodrome de Saint-Gyr et lancés de 500 mètres de haut 
par un ballon captif ou un avion en marche, ces différents modèles 
ont fourni les résultats suivants : 
«Temps nécessaire pour assurer l’ouverture et le déploiement 
complet de la surface : minimum 1 seconde 9 (Froidure), maximum 
4 secondes 8. 
Vitesse de descente et d'alterrissage : Minimum 4 m. 60 par 
seconde (Ors), maximum 7 m. 30 (Cormier). 
Effort au moment de l'ouverture : Cormier 475 kilos; Froidure 560. 
A 
Coefficient de sécurité : Blanquier 2. Cormier 4, 5S. A4. C. T5 
Les temps furent pris, lors des essais, à l’aide de la mitrailleuse 
cinématographique enregistrant les différentes phrases du lâcher et 
de la descente, laquelle était chronométrée. Ces expériences ont 
permis de remarquer qu’il y a antagonisme entre les qualités de 
légèreté et d’encombrement d’un appareil qui doit descendre lente- 
ment et présenter cependant un coefficient de sécurité élevé. Si le 
tissu de la voilure et la corderie sont très résistants, ils sont forcé- 
ment plus lourds et plus encombrants, ce qui a conduit, pour rester 
dans les limites imposées, à diminuer la surface portante dont la 
la vitesse de descente se trouve exagérée. Si l’on construit léger on 
adopte une surface assez étendue pour restreindre la vitesse de 
descente, alors le coefficient de sécurité n’est plus atteint. On se 
trouve donc .cantonné entre des limites assez étroites pour répondre 
aux desiderata contradictoires du problème, mais il n’empêche que 
ces essais ont mis en lumière l’efficacité de ces engins de sauvetage 
aérien et leur remarquable stabilité pendant leur descente que l'on 
souhaiterait un peu moins rapide, ce qui conduirait à les agrandir, 
en augmentant alors leur poids et leur encombrement. 
   
  
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