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9 suspentes partant des côtés et du centre de la voilure, petit para-
chute auxiliaire assurant l’ouverture du sac et du grand parachute.
S.E.C.A.T. — Calotte hémisphérique en tissu de colon avec 22 sus-
pentes et corde centrale. Pliage en accordéon. Poids 7 kilos.
Ces divers appareils ont satisfait aux épreuves éliminatoires exi-
geant du sac contenant l’appareil plié un minimum de volume de
25 litres, un poids maximum de 7 kilos, une surface supérieure à
30 mètres carrés et une résistance de tissu minimum dé 300 kilos.
Essayés à l'aérodrome de Saint-Gyr et lancés de 500 mètres de haut
par un ballon captif ou un avion en marche, ces différents modèles
ont fourni les résultats suivants :
«Temps nécessaire pour assurer l’ouverture et le déploiement
complet de la surface : minimum 1 seconde 9 (Froidure), maximum
4 secondes 8.
Vitesse de descente et d'alterrissage : Minimum 4 m. 60 par
seconde (Ors), maximum 7 m. 30 (Cormier).
Effort au moment de l'ouverture : Cormier 475 kilos; Froidure 560.
A
Coefficient de sécurité : Blanquier 2. Cormier 4, 5S. A4. C. T5
Les temps furent pris, lors des essais, à l’aide de la mitrailleuse
cinématographique enregistrant les différentes phrases du lâcher et
de la descente, laquelle était chronométrée. Ces expériences ont
permis de remarquer qu’il y a antagonisme entre les qualités de
légèreté et d’encombrement d’un appareil qui doit descendre lente-
ment et présenter cependant un coefficient de sécurité élevé. Si le
tissu de la voilure et la corderie sont très résistants, ils sont forcé-
ment plus lourds et plus encombrants, ce qui a conduit, pour rester
dans les limites imposées, à diminuer la surface portante dont la
la vitesse de descente se trouve exagérée. Si l’on construit léger on
adopte une surface assez étendue pour restreindre la vitesse de
descente, alors le coefficient de sécurité n’est plus atteint. On se
trouve donc .cantonné entre des limites assez étroites pour répondre
aux desiderata contradictoires du problème, mais il n’empêche que
ces essais ont mis en lumière l’efficacité de ces engins de sauvetage
aérien et leur remarquable stabilité pendant leur descente que l'on
souhaiterait un peu moins rapide, ce qui conduirait à les agrandir,
en augmentant alors leur poids et leur encombrement.
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