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HÉLICOPTÈRES ET ORNITHOPTÈRES 209
accroché longitudinalement sous le volateur et, avec ses bras, il ac-
üonne les ailes qui sont à incidence variable; ses pieds commandent
les mouvements d'une large queue iriangulaire et il obtient la direc-
tion par mouvements de la tête à droite ou à gauche. Cet appareil n'a
encore été établi qu'à l'échelle du tiers de grandeur réelle, mais il
semble que, construit en grandeur d'exécution, il pourrait fournir des
résultats intéressants, bien que la force musculaire de l'homme
paraisse bien faible pour assurer le vol plané de cet oiseau artificiel
le décollage étant oblenu par une hélice et un moteur à essence
comme dans les avions ordinaires.
?
Un autre appareil, dà à un inventeur belge, M. Sautéral, est éga-
lement d'une conception nouvelle; c'est un vélo-propulseur à hélice
avec surface portante fixe et à incidence variable, et à ailes bat-
tantes. Le poids total de cet appareil n'est que de 50 kilos pour une
surface utile de 30 mètres carrés. Le propulseur, actionné par la
force musculaire seule du pilote, peut tourner à 400 tours par minute.
De même que les systèmes précédents, ce dispositif, cependant ingé-
nieux, n’a probablement pas obtenu le succès escompté car on n’en
à plus entendu parler depuis le moment de sa réalisation.
L’autogyre de La Cierva. — Cet appareil, imaginé par un ingénieur
espagnol, n’est ni un hélicoptère, ni un avion, mais il emprunte à
ces deux principes certains détails; il ne diffère d’un modèle décrit
par Berliner qu’en ce qu’il ne comporte qu’une seule hélice, alors
que l'hélicoptère Berliner en possédait deux placées à droite et à
gauche,
)
plus deux stabilisateurs à lamelles parallèles au fuselage et
n'a pas d’hélice tractive. L’autogyre (fig. 105 et 106) est un aviôn ordi-
naire avec moteur de 80 CV actionnant le propulseur placé à l'avant
mais il est muni en sus d'une hélice horizontale de 8 métres de dia-
mètre, dont l'axe est un peu incliné sur la verticale, et qui est unique-
ment mise en mouvement par l'air, alors que dans les hélicoptéres
Berliner ou autres, les hélices sont actionnées par un moteur.
Voici quel est le róle de cette hélice horizontale : lorsque l'avion
est entraîné par son propulseur, la poussée due à la résistance de
l’air fait tourner cette hélice à vide comme les ailes d’un moulin à
vent, et la vitesse atteint 83 mètres par seconde à l'extrémité des
pales qui sont au nombre de quatre. Si le moteur vient à cesser
d'agir, l'hélice continue à tourner par l'effet de la force vive emrna-