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ment.
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perte
HÉLICOPTÈRES ET ORNITHOPTÈRES 301
de vitesse est rendue impossible du fait qu'en cas de panne subite
de moteur, l'autogyre ne pourrait descendre à une vitesse supérieure
à 5 métres par seconde comme un parachute, en conservant une en-
tiere stabilité. L'atterrissage peut s'opérer dans un périmétre de
5 metres seulement, mais il n'en est pas de même du décollage qui
ne peut s’effectuer que lorsque l’hélice a pris, par l’action du vent
relatif, une vitesse de 80 tours-minute. A partir de ce moment, l'ap-
pareil monte sans difficulté et rapidement.
D'après le pilote Loriga qui a réussi, avec ce système, un vol de
14 kilomètres en 7 minutes'à une hauteur de 400 mètres au-dessus
de l'aérodrome de Quarto-Vientos près de Madrid, le pilotage est très
différent de ce qu'il est avec les avions de type normal. Par exemple,
méme si l'on met l'appareil à la. descente en poussant sur le manche.
l'autogyre continuera de monter si le nombre des tours faits par
seconde par lhélice horizontale est suffisant pour produire la sus-
tentation. L'inventeur pense encore améliorer le décollage en assurant
le démarrage de l'héliee avant le départ, grace & une transmission
mécanique appropriée. I réunira ainsi les avantages propres à
l'avion ei à l'hélicoptére en augmentant sensiblement le coefficient
de sécurité.
Les moto-aviettes. Nous devons encore dire un mot, avant de
terminer ce chapitre, sur les appareils que l'on s'efforce actuellement
de réaliser pour répondre aux nécessités d’une aviation économique.
Alors que l’avion ordinaire correspond à l’automobile, les nouveaux
modèles représenteraient les motocycles de l’air, en attendant la
réussite de l’aviette, bicvcletie aérienne actionnée par les seules
forces de son conducteur. Les moto-aviettes actuelles sont donc sim-
plement des avions en réduction, aussi simples que possible de cons-
truction pour pouvoir se contenter d'un moteur dé faible consom-
malion, environ 16 CV, alors qu'il faut au moins 80 CV pour un
avion ordinaire.
Déjà, de nombreux modéles de moto-aviettes ont vu le jour et recu
la consécration de nombreuses expériences dans des concours créés
spécialement en leur faveur. Des moteurs spéciaux ont été étudiés
pour leur usage, notamment par Sergant, la Compagnie Bristol,
Salmson, Clerget, etc. Les caractéristiques des machines ayant par-
Hicipé aux premiéres épreuves étaient les suivantes :