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de l'appendice soit environ de 1/20° de celui du ballon. Si, de plus,
on veut que l’appendice forme une véritable soupape automatique
s’ouvrant et se fermant d’elle-même suivant que l’aérostat se dilate
ou se contracte, l’expérience montre qu’il est nécessaire que la lon-
gueur de l’appendice soit à peu près le triple de son diamètre. Ce
rapport peut être un peu augmenté si l’on veut maintenir une légère
surpression du gaz intérieur.
Couture de l'enveloppe. — Nous avons dit que lorsqu'on coupe les
morceaux d'étoffe devant constituer les panneaux et fuseaux, il est
nécessaire de réserver sur les cótés à réunir ensuite un. excédent
dé 15 à 20 millimétres pour la couture. Ainsi sur une étoffe de
Double point depiqüre
Fia. 5. — Couture. Fig. 6. — Vue en plan.
0 m. 80 de large, il ne restera que 0 m. 80 — 0,03 ou 0,04 cm., 0 m. 76
ou Om. 77 d’utilisable. Il est bon de ne pas oublier cette exigence
dans le caleul d’un aérostat.
Quand un fuseau est composé, comme c’est le cas le plus fréquent,
d'un plus ou moins grand nombre de fragments, on commence par
réunir ces fragments les uris aux autres pour constituer un fuseau
complet, et l'on réunit ensuite tous ces fuseaux les uns aux autres,
d’abord deux par deux, puis quatre par quatre jusqu’à ce qu’une
dernière couture réunisse le tout et ferme le ballon.
Pour ce qui concerne le procédé de couture.par lui-même, il consiste
à superposer les bords ou lisières des morceaux à associer et à les
coudre par des coutures rabatlues, c’est-à-dire comportant deux
piqûres parallèles. La jonction des deux lés est effectuée ainsi que
le montre la figure 5. On voit que les étoffes sont emboîtées l’une
dans l'autre de telle façon qu'il y a quatre épaisseurs de tissu à
traverser. Il faut donc faire usage de machines à coudre robustes
munies d'aiguilles assez fortes. Certains constructeurs ont employé,
pour gagner du temps, des machines à deux aiguilles exécutant
uns
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