ent épaissie
evée, l'autre
artie claire,
vernies,
| 270 degrés,
chets d'étoffe
le frottement
i surface de
remplissant
LES AÉROSTATS A GAZ 33
l'enveloppe d'air au moyen d'un ventilateur à palettes à grand débit
(fig. 7). Lorsqu'une couche est séche, on retourne le ballon de dehors
en dedans par l'appendice comme on ferait d'un gant et on procède
de la méme facon pour la paroi interne. Il faut au minimum 5 couches
successives pour obtenir l'imperméabilisation.
En ce qui concerne le choix des étoffes pouvant rendre les meilleurs
services pour les constructions aéronautiques, on a le choix entre les
soies de France et de Chine et les tissus de coton ou de lin. La soie
française présente un coefficient de résistance de 20.000 fois son poids
qui est de 50 grammes par mètre carré, soit 50 x 20.000 = 1.000 kilos.
Le pongée ou soie de Chine pèse 80 gr. le mètre et supporte 12.500 fois
.son poids. Le coton, madapolam ou percale, pèse 170 grammes et
résiste à 6.000 fois son poids ou 170 x 6.000 — 1.000 kilos. Enfin la
toile de lin pése 125 gr. au mètre et a un coefficient de rupture un
peu plus élevé que le coton : 125 x 8.000 = 1.000 kilos.
La soie vernie à trois ou quatre couches voit son poids augmenter
de une fois et demie : 50 x; 1,5 — 75 grammes d'huile, soit 125 gram-
mes au total par mètre carré d’étoffe. Il en est de même du pongée
pesant 80 grammes ou 80 x; 1,5 — 120 grammes d'huile et 200 gram-
mes de poids total. La toile de lin augmente également de une fois
el demie, ou 125 x 1,5—187 grammes d'huile et 312 grammes de
poids total. Quant aux tissus de coton, augmentant de poids dans les
mêmes proportions pour trois couches de vernis, ils absorbent
1705 1,5— 250 grammes d'huile, ce qui donne un poids total de
417 grammes au mètre carré d’étoffe imperméabilisée. Ces chiffres,
donnés par le grand aéronaute constructeur G. Yon, sont susceptibles
de quelques modifications. C’est ainsi que le petit aérostat Brazil de
Santos-Dumont,- dont nous avons parlé, était en soie spéciale extra-
légère ne pesant une fois vernie que 120 grammes par mètre carré,
alors que la peau du grand ballon captif Giffard de 1878, formé de
sept épaisseurs superposées, atteignait le poids de 700 grammes pour
la même surface.
Les ballons de baudruche. — Il n'existe qu'un seul tissu que l'on
puisse considérer comime étant absolument imperméable à Phydro-
gène et qui n’a besoin par conséquent d’aucun enduit. Cette
substance est la baudruche, membrane mince qui revêt intérieure-
ment la partie de l’intestin des bœufs appelée cæcum. On détache
NAVIGATION AÉRIENNE 8