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inférieure en formant les petites pattes d’oie. Celles-ci sont réunies 
à leur tout pour constituer les grandes palles d’oie où s’attachent les 
cordes de suspension du cercle de la nacelle ou suspentes. Du 
nombre de ces suspentes dépend celui des cordes se réunissant au 
sommet où tête du filet. Ainsi, un ballon du diamètre qui vient d’être 
cité comporte ordinairement 16 suspentes, soit 32 cordeaux aux 
grandes pattes, 64 aux petiles, et 128 au-dessus. Pour des aérostat- 
de fort ionnage, ce nombre est souvent doublé et porté à 256 ct 
quelquefois 512 cordes au sommet, avec trois ou quatre rangs de 
pattes d'oie. 
Pour faciliter le glissement du bas du filet pendant les manœuvres 
du gonflement, chaque réunion de cordes est pourvue de petits 
anneaux en buis ou en métal appelés cosses de roulement. Les 
cordes peuvent ainsi se déplacer sans risque de s’effilocher en glis- 
sant dans la gorge de ces poulies. Dans les ballons de grand volume, 
les captifs notamment, le pouliage du filet présente une trés grande 
importance et doit étre bien étudié. 
Le nombre de suspentes et de brins étant déterminé, on procède 
à l’épure du filet de la même manière que pour l’enveloppe, en la 
séparant toutefois en deux parties : la première allant du pôle supé- 
rieur à l'équateur, l’autre au point de tangence des premières patte- 
d'oie. On trace donc un fuseau identique à celui de l’enveloppe avec 
les mêmes dimensions et à la même échelle. 
[l convient de ne pas dépasser la valeur de 1/3 de mètre comme 
mesure de grandeur d’une maille de filet à l’équateur dans les 
ballons montés de moyenne dimension. Le nombre des suspentes 
doit toujours être pair, c'est-à-dire divisible par 4. Quand le déve- 
loppement de la circonférence n'est pas divisible par 4, par exemple, 
lorsqu'elle est de 37 m. 75, on fait les mailles du filet un peu plus 
larges ou plus étroites pour que leur nombre total à l'équateur 
réponde à cette condition. Ainsi, pour un filet de 128 brins, cette 
largeur sera de am — 0 m. 294. 
128 
Le tracé des mailles n’est toutefois pas le même pour la moitié 
supérieure que pour la moitié inférieure. On demande en effet aux 
premières de s'appliquer exactement sur l’hémisphère du ballon, 
tandis que les mailles de la partie inférieure doivent, pendant le