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1.500 pour un aérostat de 1.200 métres et ainsi de suite à mesure que qui
le cube et, par suite, la surface augmente. poi
Lorsque l’ancre vient en prise dans un terrain ou un obstacle qui I
l’arrête brusquement, il en résulte un choc assez brutal qui se trans- l’in
met à la nacelle et aux passagers. Ce choc peut être atténué en des
interposant entre l'attache du grelin et le cercle d’amarrage le cercle son
ma
siè
RN tim
EEN Sóc
amorlisseur en caoutchouc de Giffard ou un fort ressort à boudin
qui s'allonge et absorbe la secousse brutale résultant de l'arrét subit.
L'engin maritime d'arrét le plus connu est le cóne-ancre dont l'idée
Fic. 23. — Stabilisateur maritime H. Hervé.
est due à Sivel (fig. ?2). C'est un sac conique en toile imperméable fixé
sur un cercle de bois relié par une patte d’oie et un cordeau au cercle
d’amarrage du ballon. Lancé à la mer, ce sac s’emplit d’eau et par
son poids, ralentit sensiblement la course de l’aérostat. La capacité
du cône-ancre doit être proportionnelle à la surface du ballon afin
de constituer un frein assez énergique; elle doit être au minimum
de 1 mètre cube pour un ballon ayant une surface de 500 mètres -
carrés (1.100 mètres cubes). Plus cette capacité est grande pour un
même appareil aérien, et plus grande sera l’efficacité du cône-ancre