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LES GAZ POUR LE GONFLEMENT.DES AÉROSTATS 55
Des cuviers en bois trés épais, d'une contenance de 8 métres cubes,
agencés sur une charpente solide, pouvaient recevoir 30 touries ou
3.000 kilos d'acide à 52* délayés dans 0.000 litres d'eau. Le liquide
était distribué à l'une queleonque des colonnes à fer ou à plusieurs
simultanément par une tuyauterie en grès vernissé munie de gros
robinets de même matière. Il s’élevait à l’intérieur des générateurs
en dissolvant le métal à mesure, puis, arrivé à une certaine hauteur,
ce liquide chargé de sulfate de fer était expulsé par un tube recourbé
en U relié à un caniveau le conduisant à l’égout. L’écoulement
d'eau acidulée étant continu, la production de l'hydrogéne est égale-
ment continue. Au fur et à mesure que le fer se dissout dans la
partie inférieure des générateurs, il est renouvelé par la réserve
contenue dans le reste de la hauteur de la colonne.
L'hydrogéne qui se dégage avec des torrentis de vapeur d'eau
est légèrement acide et il est nécessaire de condenser cette vapeur,
de refroidir le gaz et de le laver. Ces opérations sont exécutées d’abord
par le passage du gaz dans un laveur semblable à celui de Giffard.
L'hydrogéne est distribué par une rampe à trous agencée au fond
d'une cuve remplie d'eau qui se renouvelle constamment. Aprés avoir
été lavé et débarrassé de l'eau entrainée, l'hydrogéne traverse deux
épurateurs cylindriques remplis de soude caustique et de chlorure de
calcium qui absorbent les derniéres traces d’humidité et d'acide.
Enfin, il traverse une cloche en verre contenant un thermométre et
un hygrométre qui indiquent la température du gaz et son degré de
Siccité. Avec ces précautions, on obtient un gaz parfaitement sec
présentant une force ascensionnelle de 1.190 grammes par métre cube,
chiffre voisin de ce qu'indique la théorie, et rarement atteint dans la
pratique pour la fourniture de trés grands volumes de gaz.
Nous résumerons cette étude en remarquant que les méthodes
chimiques de préparation de l'hydrogéne pur ont recu de nombréuses
applications, aussi bien pour l’aérostation militaire que pour les
balions civils, notamment les grands captifs publics enlevant de nom-
breux passagers à la fois. Le procédé chimique n’a qu’un inconvé-
nient : le prix de revient plus élevé du mètre cube que par la méthode
par voie sèche.
Hydrogène carboné, gaz pauvres. — Le grand avantage du gaz
hydrogène carboné c’est qu’on le trouve partout où l’on utilise le gaz