Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

     
  
  
   
  
  
  
  
   
  
  
   
   
  
   
   
  
  
  
   
  
    
    
  
   
  
    
   
    
   
  
   
   
    
     
   
    
  
     
  
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LES GAZ POUR LE GONFLEMENT DES AÉROSTATS 57 
courante en raison des difficultés de préparation et du prix de 
revient. Un autre procédé plus simple, dont l'efficacité a été montrée 
en laboratoire par le savant Georges Claude, créateur des industries 
de l'acétyléne dissous et de l'air liquide, n'a pu se faire adopter non 
plus par les intéressés. Il est pourtant des plus simples, consistant 
à faire circuler de l'hydrogène carboné ordinaire dans des tubes en 
serpentin plongés dans un bain d’air liquide dont la température 
est de —193°. Tous les hydrocarbures contenus dans le gaz sont 
condensés par l’action de ce froid intense et on recueille de l’hydro- 
gène pur. Les frais de l’opération sont compensés en grande partie 
par la valeur que présentent les sous-produits : benzol, anthracène, 
toluène et autres ainsi obtenus. 
L'hydrogéne électrolytique et comprimé. — C’est encore ‘le 
colonel Ch. Renard qui a songé l’un des premiers à utiliser pour les 
besoins de l’aéronautique le phénomène bien connu de la décompo- 
sition de l’eau par l’énergie électrique ou électrolyse et qui installa, 
vers 1895, une première usine où ce procédé était mis à profit. L’eau 
est composée de 2 volumes d’hydrogène pour 1 d’oxygène, et la 
séparation de ces gaz par électrolyse permet d’obtenir de l’hydrogène 
absolument pur, exempt de toutes traces de gaz nocifs et possédant 
une densité voisine de la densité théorique, c’est-à-dire le maximum 
de puissance ascensionnelle. L'illustre collaborateur du capitaine 
Krebs imagina un dispositif de voltamétre à rendement élevé qui 
fut construit par Ducretet et reçut plusieurs applications. 
A l'Exposition de Bruxelles de 1898, la Société l’Oxyhydrique 
installa une petite usine capable de fournir 8 mètres cubes d’hydro- 
gène et 4 d’oxygène par heure, ces gaz pouvant être recueillis soit 
séparément soit mélangés. Le prix de revient du mètre cube d’hydro- 
gène était de 37 centimes. L'installation comprenait 40 électrolyseurs 
occupant une surface de 70 mètres carrés et une dynamo débitant 
350 ampères sous une tension de 150 volts. La dynamo était com- 
mandée par une machine à vapeur de 90 chevaux. Les gaz dégagés 
étaient emmagasinés dans deux gazomètres d’une capacité de 
100 mètres cubes pour l’oxygène et 200 pour l’hydrogène. Le liquide 
constituant l’électrolyte était une solution de soude caustique à la 
température de 40 degrés. Chaque électrolyseur, pourvu intérieu- 
rement de diaphragmes en tôle d’acier perforée, recevait un courant de 
 
	        
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