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PILOTAGE DES BALLONS LIBRES 61 
terre, ou, ce qui est préférable, de sable-fin et sec. Ces sacs (fig. 26), 
de forme cylindrique, sont en toile à bâche très résistante et leur 
rebord est percé de quatre trous garnis d’œillets 
métalliques où passent quatre cordes se réunis- 
sant en seule par une épissure qui maintient 
un crochet recourbé. Remplis de sable, ces 
sacs pèsent de 18 à 25 kilos; pour contre- 
balancer la force ascensionnelle du ballon à la 
fin du gonflement, il faut que le poids total 
dépasse d’un tiers ou d’un quart cette force 
ascensionnelle. Ainsi, un ballon de 2.200 mètres, 
rempli de gaz d'éclairage de densité 0.600, 
pouvant tirer (poids de Venveloppe déduit) 
1.900 kilos, doit étre maintenu par 80 sacs de" 
20 kilos au moins, lorsqu'il est debout sur ses 
grandes pattes d'oie. 
Il y a deux méthodes de disposer l'enveloppe 
pour le gonflement : en baleine ou en épervier. La première (fig. 27), 
dans laquelle on commence par ne gonfler que la tête du ballon 
présente l’avantage de la simplicité des manipulations, car il suffit 
  
     
  
7 manche. 
d'appendice 
  
  
Fra. 27. — Gonflement d’un ballon en baleine. 
d'ouvrir le ballon, en laissant autant de fuseaux. d’un côté que de 
ys: A y ^ : . X S . ; . . , . 2 4 
l’autre, sans avoir à tirailler, mais il a l’inconvénient de déplacer 
constamment la position de l’axe vertical qui recule depuis la soupape