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panier où les aéronautes ont pris place (fig. 29). Le tuyau souple 
d’amenée de gaz a été retiré aussitôt le ballon rempli, et la manche 
d’appendice provisoirement fermée par une jarretière munie d’une 
longue ficelle servant à l’enlever quelques instants avant le départ. 
Equilibrage ou pesage. — Une opération préliminaire indispen- 
sable réside dans l’équilibrage ou pesage du ballon avant de le 
libérer. Elle s’exécute par tâtonnements successsifs, assez rapide- 
ment opérés d’ailleurs, car on sait approximativement d'avance la 
puissance ascensionnelle d’un aérostat dont la capacité est connue 
ainsi que le poids mort, avec une densité de gaz donnée. Ainsi, un 
ballon de 900 mètres cubes pesant tout arrimé 245 kilos, plus deux 
voyageurs avec 20 kilos d’accessoires, aura une rupture d’équilibre de 
250 kilos avec du gaz d'éclairage enlevant 650 grammes par mètre 
cube. En conservant une force de 20 kilos au départ, on pourra 
emporter 160 kilos de lest. On charge donc la nacelle de 10 sacs, 
puis on enlève les sacs en exédent ou une portion de sac seulement 
jusqu’à ce que l’on sente le ballon prêt à s’enlever. 
L’équilibrage peut être plus rapidement exécuté par une personne 
demeurant à terre, car on juge mieux alors de l’effort exercé. La 
manœuvre s’opère alors d’après les commandements suivants. 
« Levez les mains... Un sac en bas (ou un demi-sac). Levez les mains, 
ne touchez plus !... Le pilote obéit aux indications qui lui sont ainsi 
données pour la quantité de lest à abandonner. Il conserve d’ailleurs, 
par mesure de précaution, un sac sur le bord de la nacelle, tout prêt 
à être vidé dans les premiers instants de l’ascension au cas où il 
serait nécessaire d’aecélérer subitement la vitesse d’ascension. 
Calcul de l’équilibre d’un aérostat. — Considérons un ballon plein 
de gaz flottant dans une zone d’équilibre qui correspond à son poids 
égal en ce cas au poids d'air qu'i! déplace. Soit à un instant quel- 
conque a, le poids de cetle zone, V le poids du matériel et des aéro- 
; 
nautes, P le poids total et L le poids de lest restant, ces diverses 
grandeurs étant reliées les unes aux autres par la relation : 
P E L— Va, 4 -— d), 
gui exprime qu'il y a égalité entre la. force ascensionnelle d'un 
ballon et son poids mort total. 
     
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