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PILOTAGE DES BALLONS LIBRES 65
Dans ces conditions, l’aérostat se trouve soumis à un grand nombre
d'inftuences accidentelles : 1a pluie, la neige, l'obnubilation du soleil,
la diminution d'intensité du rayonnement des surfaces réfléchissant
la chaleur, d'autre part la réapparition du soleil, l'augmentation du
ravonnement solaire, ete. Ces influences se font sentir aussi bien
pendant les instants de planement que pendant ceux d’ascension ou
de descente. Il en résulte le plus ordinairement une dénivellation
due à une surcharge par dépôt d'humidité sur l’enveloppe et la
corderie ou à un allègement lorsque ces causes d'alourdissement
passager cessent.
Si l'on désigne par M une surcharge ayant pour effet de détruire
l'équiilbre, il résultera une force ascensionnelle réelle justement
égale à cette surcharge, car :
M= Va; (1 — d)—(P+ L).
Mais, à mesure que l’aérostat descendra, il deviendra flasque, le
poids de gaz qu’il renferme ne pouvant faire équilibre aux pressions
de plus en plus fortes rencontrées alors que son volume devient
plus petit. Soit. V^ son volume, pour une couche d'air de poids
spécifique a; > a,. Le poids du gaz étant constant, on aura :
Vay, d Va, d,
d’où :
Y* du —— Va,,
Vag (1 — d) - Va, (1 —4).
La force ascensionnelle du ballon demeurant constante, la force
descensionnelle restera done égale à M, et on voit que, par suite,
:ous Tinfluence d'une surcharge accidentelle due à une cause quel-
conque, un ballon prend toujours un mouvement descensionnel
uniformément accéléré ou qui, du moins, tend à le devenir. et ne
s'arrête qu'à terre. Si donc l’on veut enrayer ce mouvement. il
faudra projeter un poids de lest au moins égal à M: le
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ballon
rebondira alors jusqu'à sa zone d'équilibre mais après avoir perdu
une quantité de lest d’autant plus grande que la surcharge aura été
plus forte. Chaque nouvelle surcharge devant être combattue de la
même façon, on voit que les perturbations atmosphériques ont pour
résultat de faire perdre de plus en plus de lest à l'aérostat.
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