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PILOTAGE DES BALLONS LIBRES €
dehors de celle-ci. Si l’on emporte un cône-ancre, il est replié sur
un côté libre du panier et sa corde de retenue est attachée au cabilloi
de l’ancre.
L’atierrissage définitif ayant été décidé, le pilote choisit du regard,
dans la trajectoire suivie par le ballon, l'emplacement où il lui sera
possible de s’arrêter en évitant de causer des dégâts aux cultures
ou à son matériel. Cet emplacement peut être d’autant plus restreint
que le courant aérien est moins rapide; ce n’est que quand le vent
est violent ou qu’on arrive au bord de l'Océan que l’on est obligé
de recourir aux moyens énergiques d'arrét dont on dispose.
Le guide-rope, en s’étalant sur une longueur de plus en plus
grande déleste d’abord le ballon et enraye sa force descension-
nelle; il agit ensuite comme un frein puissant en frottant sur les
aspérités du sol. Souvent il arrive qu’il s’enroule autour d’un arbre,
d’une souche ou d’un obstacle et arrête net la course de l'aérostat.
Autrement, lorsque la nacelle n’est plus qu’à une trentaine de mètres
du sol, le pilote largue l’amarre de son équilibreur lourd ou serpent,
qui contribue encore au délestage et au freinage, puis il précipite
l’anere sur le sol. Il compense tous ces allègements successifs en
ouvrant en grand à plusieurs reprises la soupape.
Si un obstacle imprévu vient à surgir, l’aéronaute est toujours prêt
à le franchir en vidant en tout ou partie le sable des sacs tenus en
réserve. Les engins travaillant au maximum, l’arrêt ne tarde pas à
être obtenu, que l’ancre ait mordu ou que le guide-rope se soit
accroché. La nacelle revenue au sol, un coup de soupape prolongé
annule toute force ascensionnelle; ce n’est qu’en l’absence de toute
aide extérieure et de vent violent que, pour obtenir l’arrêt définitif
et absolu, le pilote exerce une forte traction sur la drisse commandant
l'arrachage du panneau, et ouvre le ballon qui se vide alors en moins
de quelques minutes.
Celle revue donne la .théorie des manœuvres aérostatiques et
explique leur raison d’être et les effets qui en résultent, mais rien ne
vaut la pratique. L’élève doué d’un peu de sang-froid et d’esprit de
décision, qualités essentielles à tout homme de l'air, quel que soit
le genre d'appareil qu’il dirige, doit être capable, aprés trois ou quatre
ascensions effectuées sous la conduite d’un professeur, de piloter
seul un ballon de faible cube. Aprés une dizaine de voyages, il sera
au courant et pourra conquérir son diplôme de pilote de ballon libre.