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LES BALLONS CAPTIFS 83 
de sürelé en cordelettes non toronnées mais simplement associées par 
des ceintures ou septains en chanvre blanc filé. 
Avant de se rendre au treuil de touage, le câble passe dans la gorge 
d’une poulie d'assez grand diamètre et pouvant s’incliner dans tous 
les sens, ce qui est obtenu en montant son axe sur une suspension 
à la cardan, c’est-à-dire à deux axes perpendiculaires comme un 
gyroscope et en munissant cette 
poulie d'un contrepoids de rappel. 
Qe mécanisme est installé sur un 
massif en béton cimenté au fond 
dune cuvette creusée dans le 
prolongement de l’axe vertical du 
ballon. Les dimensions de cette cu- 
vetle sont de 6 à 8 mètres de dia- 
metre au niveau du sol pour 3 ou 4 
au fond et 2 mètres de profondeur. 
Une tranchée fermée, ou tunnel, 
creusée depuis le fond de la: cuvette 
dans l'axe de celle-ci, donne pas- 
sage au cáble qui vient s'enrouler 
sur le treuil. 
Ce ‘treuil peut être un simple 
tambour horizontal, monté sur un 
arbre commandé par une machine 
à vapeur fixe ou locomobile, mais 
  
on à fait plutôt usage de treuils à 
louage montés sur le même chariot | FIG 37. — Agencement du dyna- 
ns ue id : mometre, de la pieuvre et de 
que la chaudière génératrice, rap- l'élingue de süreté 
pelant les dispositions données aux 
voilures-treuil des parcs d’aérostation militaire dont il sera question 
un peu plus loin. De toute facon, on ne dépasse pas une vitesse de 
i mètre à 25 par seconde po le sol di l 
être à 1 m. 25 par seconde pour le rappel du ballon depuis le 
point extrême de son ascension. 
La manœuvre de ces ballons caplifs est simple : l'ouverture de la 
cuvelle élant provisoirement fermée par un plancher recouvert de 
An iq l'a 7 T aq A À « 7 y, 0902 1 
báches, l'enveloppe est étalée en epervier, munie de ses soupapes 
gaz et à air et garnie de son filet. L'appareil 
et de ses manches à gaz et