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poussée ascensionnelle, soit 295 kilos, l’obliquité du câble sera bien
de 45 degrés, mais seulement au sol. Près du ballon, elle sera de :
Arc tangent 265 : 395— 52° environ.
Or, cette pression a lieu sous 710 millimètres de mercure, à une
température de --7*G et avec une vitesse de vent de 16 m./seconde.
Si l’on se base, pour le calcul, sur la formule :
[p
13 —".;,
[13] PI
dans laquelle P. est la pression exereée sur la sphére aérostatque,
f la section du grand cercle, p le poids du mètre cube d'air dans la
zone considérée ei qui est de 1.162 grammes, e la constante d'accé-
lération 9,81, v la vitesse et 3,5 un coefficient indiqué par Laplace et
Lœssel. Pour une inclinaison du câble de 45° on a les 71 centièmes
environ du câble de déroulés et comme hauteur :
H—L sin ao,
H étant la hauteur à laquelle plane le ballon, L la longueur de câble
déroulée et « Pangle moyen d'inelinaison. On aurait ainsi, pour
500 métres de cáble, 350 métres de hauteur.
La pratique a montré que la limite d'utilisation du ballon sphé-
rique captif ne saurait dépasser 12 métres par seconde de vitesse de
vent, autrement l'angle d'obliquité du cáble devient telle que la hau-
teur oü peut s'élever l'observateur qui le monte est insuffisante pour
fournir des résultats certains. Or, il n'en est pas de méme avec le
ballon-cerf-volant en raison de son agencement et de la répartition
aussi bien des poids que des points d'attache du cáble, la position
normale d'équilibre étant telle que l'axe longitudinal du ballon est
incliné de 50° sur l’horizontale.
Dés que, sous l'influence du vent, le cáble atteint une obliquité de
40 degrés, le ballon s’élève par suite de la composante de l’action de
la résistance de l’air sur sa surface, comme ferait un cerf-volant,
et il s’élève d’autant plus que la vitesse de l’air en mouvement et,
par conséquent, sa pression sur l’enveloppe devient plus considé-
rable. La hauteur atteinte est fonction, dans la limite bien entendu