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BILAN D'UN SYMPOSIUM
Que retenir de ce symposium qui a réuni 140 participants venus de 25 pays et au
cours duquel 33 communications (dont près de la moitié consacrées à la révision) émanant
de 11 pays ont été présentées devant un auditoire attentif et nombreux (80 présents en
moyenne à chaque séance) et qui a souvent animé un débat fructueux et intéressant ? Il
convient d’abord de remercier chacun de la part qu’il y a prise et en particulier les auteurs de
communication dont la répartition figure dans le tableau de la page ci-contre.
Si le thème majeur du symposium fut celui de la révision des cartes topographiques,
les sujets propres aux trois autres groupes de travail de la Commission IV ont fait aussi
l’objet d’intéressants rapports.
Cet éventail de communications a permis d’avoir un panorama détaillé d’un certain
nombre de méthodes photogrammétriques allant des plus classiques aux plus modernes ;
certaines méthodes qui ont été décrites en sont encore au stade de l’expérimentation, tandis
que d’autres n’en sont qu’à l’état de simples projets. Toutes ces communications devraient
amener les uns et les autres à des réflexions et à des synthèses fort utiles permettant
d'améliorer la qualité, la diversité et l'efficacité des produits et documents photogrammétri—
ques. Chaque organisme est placé dans une situation oü il doit trouver un compromis
optimal entre divers paramétres plus ou moins contradictoires pour satisfaire dans l'immédiat
les usagers. Il a à tenir compte des conditions économiques, techniques et locales qui
l'environnent. Les communications qui ont abordé les différents aspects techniques ou
économiques de production apporteront dans ce sens une aide certaine à chacun.
Mais il est nécessaire aussi de s'ouvrir aux techniques les plus modernes et d'essayer
de les intégrer progressivement dans les chaines de production actuelles, en alliant les
traditions propres à chaque pays aux exigences nouvelles. Il faut chercher à tirer parti des
possibilités technologiques actuelles et éviter de se lancer. au nom des besoins purement
immédiats, dans des voies sans avenir.
C'est la difficulté de rendre le court terme cohérent avec le long terme.
Pour cela, la participation et l'expérience de chacun sont indispensables. C'est
pourquoi le bureau de la Commission IV demande à chacun de collaborer aux groupes de
travail de la commission, d'y faire part des résultats de leurs recherches et de la facon dont
ils seront parvenus à mettre en application telle nouvelle méthode ou instrument sans passer
sous silence les difficultés et les inconvénients du procédé. :
C'est seulement ainsi que la juste part sera faite aux ordinateurs et à l'automation,
par exemple, et à leurs diverses imbrications, qu'elles se rattachent à la corrélation automati—
que d'images, à la numérisation des planches existantes de courbes de niveau, à l'enregistre—
ment de la restitution des stéréominutes, au dessin automatique, à la confection automatisée
d'orthophotographies et de stéréo—orthophotographies et aux diverses possibilités qui
pourront s'ouvrir dans l'utilisation des fichiers de données topographiques pour le génie civil
ou la cartographie en général, sans oublier bien sür les immenses besoins de la révision des
documents topographiques déjà édités.
Dans cet esprit les groupes de travail ont établi des programmes d'action réalistes
auxquels chacun devrait pouvoir s'associer activement.
Souhaitons donc un franc succés à ces travaux et un aboutissement constructif à
Helsinki en 1976.
Guy DUCHER
Président de la Commission IV (1972—1976)