Full text: Révision (Première partie)

- La troisiéme, qui intégre à peu prés les deux schémas d'échantillonnage précédents,a les qua- 
lités des deux premiéres cartes sans avoir leurs défauts : on obtient un bon tracé des lignes de 
niveau, et les éléments caractéristiques du relief apparaissent bien. Il est sans doute possible 
de réduire l'échantillonnage des lignes caractéristiques ; mais on ne peut guére espérer faire 
cette carte avec moins de 400 points. 
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Carte obtenue à partir de l'échantillonnage des lignes caractéristiques et du semis complémentaire 
CONCLUSION 
Le krigeage permet donc de reconstituer correctement des cartes topographiques à partir 
d'un échantillonnage photogrammétrique limité. Si on veut seulement pouvoir lire avec une préci- 
Sion correcte l'altitude de la surface topographique en tout point de la carte, un échantillonnage 
limité à des points caractéristiques situés surtout sur les lignes de niveau donne de bons résultats. 
Si par contre on veut également pouvoir lire le relief, c'est-à-dire si la carte doit faire ressortir 
les traits caractéristiques du relief, il est indispensable d'ajouter un échantillonnage des lignes 
de crête et de talweg. Il va de soi que le krigeage ne crée par d'information, mais se contente 
d'utiliser au mieux l'information qui lui est fournie. Il ne prétend donc pas remplacer la restitu- 
tion photogrammétrique lorsque l'on a besoin d'une carte trés précise, ou alors il faut faire un 
échantillonnage très serré. Mais dans les nombreux cas où une grande précision n'est pas indis- 
pensable, cette méthode permet d'accélérer la production des cartes. Ceci nécessite bien sûr un 
calcul sur ordinateur, mais celui-ci n'est pas trés long. A titre indicatif, le krigeage d'une grille 
61 x 61 comme celles qui ont été calculées pour cette étude demande sur un ordinateur CDC 6600 
environ 60 secondes de travail en mémoire centrale. L'ensemble des opérations, de l'analyse struc- 
turale au krigeage, est entiérement automatisé [voir réf. 4]. 
Un autre intérét de cette méthode est de permettre une compression de l'information. En 
effet si on veut digitaliser une carte, il suffit de stocker les quelques centaines de points caracté- 
ristiques retenus au lieu de stocker une digitalisation des lignes de niveau qui demanderait plu- 
sieurs milliers de points. Ceci n'est peut-être pas justifié pour des cartes que l'on ferait tracer 
souvent, car il faut chaque fois faire le calcul de la carte. Mais cette solution serait valable pour 
des cartes peu demandées, ou pour des cartes exigeant des mises à jour ; il suffit dans ce dernier cas 
de changer quelques points caractéristiques au lieu de refaire la discrétisation des lignes de niveau. 
  
  
  
  
  
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