Full text: Révision (Première partie)

  
de communication entre l'homme et la machine, véritable support conversationnel et logique. Il 
repose sur l'obtention semi-automatique de coupes géologiques, affichées à l'écran et soumises 
à l'approbation du géologue. 
Il nous a semblé que cette image pourrait être, pour l'ordinateur, la traduction numérique 
d'une maquette géologique, c'est-à-dire d'un ensemble de coupes disposées de façon telle qu'elles 
autorisent de l'une à l'autre un certain type d'interpolation, de préférence linéaire, chacune ayant 
été, à un moment donné de l'étude, choisie pour sa représentativité et son exactitude. Pour cela, 
nous avons mis au point une base de données permettant d'archiver, pour le site, l'ensemble des 
informations utiles recueillies lors de la campagne de terrain. Ces données, par leur variété, 
décrivent la géologie, tout en esquissant les aspects géomorphologiques, hydrographiques et topo- 
graphiques de la région concernée. 
Certaines d'entre elles sont fondamentales. Flles sont généralement repérées par leurs 
coordonnées dans l'espace et peuvent être ponctuelles, associées selon une ligne ou affectées à 
une zone. Elles sont, pour la majeure partie, accompagnées d'un indice de crédibilité, et d'une 
valeur de tolérance, afin de maîtriser leur influence dans certains algorithmes. Leur rôle est, 
avant tout, de préciser les conditions géométriques auxquelles doivent satisfaire les diverses for- 
mations en présence. 
Bien que toutes les données de la base n'interviennent pas directement dans les divers 
programmes de calcul, toutes peuvent, à la demande de l'utilisateur, être restituées par l'inter- 
médiaire d'une imprimante, d'un traceur électromécanique ou d'une console de visualisation. 
Nous nous sommes efforcés de simplifier, autant qu'il était possible, le travail de prépa- 
ration des données, afin que leur vérification soit aisée. L'organisation est conçue pour faciliter 
leurs mouvements aussi bien d'un point de vue"utilisateur? que d'un point de vue'machine? Ceci 
nous a conduit à considérer les données indépendantes les unes des autres dans la mesure du pos- 
sible et à les archiver en fonction de leur nature selon une structure logique comprenant : des 
catégories, des groupes et des classes. 
A la convenance de l'utilisateur, les informations se répartissent en trois classes, arbi- 
trairement ou selon une propriété commune : par exemple, l'objet de leur acquisition, l'organisme 
responsable, l'étape à laquelle elles se rapportent dans l'étude du projet. 
Les catégories sont elles-mêmes divisées en groupes, auxquels il est possible d'attribuer 
des caractéristiques particulières de représentation graphique. Nous distinguons quatre catégories : 
- le terrain naturel, - les données géologiques, - les coupes géologiques, - les sondages. 
Les données "terrain naturel" décrivent, d'une façon discrète et numérique, la surface 
du terrain naturel couvrant la zone d'étude. Elles peuvent être obtenues à partir des photographies 
aériennes, de levés au sol, ou d'une carte topographique numérisée à l'aide d'un lecteur de points. 
Par le rôle de repère que joue assez souvent la topographie dans la définition et la localisation des 
données géologiques, le plus grand soin doit être apporté lors de l'établissement du semis de points- 
terrain. 
Là catégorie des "données géologiques'' réunit les résultats des études géologique, mor- 
phologique, structurale et géotechnique. C'est aussi dans cette catégorie qu'est définie la relation 
de superposition, donnée indispensable, précisant l'ordre normal de succession des diverses for- 
mations. 
Les "données géologiques' permettent, d'un point de vue géométrique, la prise en compte 
des observations, hypothèses, résultats et conclusions issus d'une campagne de terrain réalisée 
à l'aide de sondages électriques, profils sismiques, etc... Cette définition géométrique, déter- 
minante dans les divers calculs, peut être faite : par points lorsqu'une formation est connue en un 
point, par lignes dans le cas du contour des affleurements, par lignes de rupture dans le cas des 
discontinuités structurales du type faille, par pendages, par contraintes maximales et minimales 
(c'est-à-dire par des valeurs à ne pas dépasser, fixées en certains points, ou selon certaines 
directions, associées à une formation), par puissance pour l'introduction d'hypothèses tout en 
facilitant la mise en place des formations les unes par rapport aux autres. 
A cette catégorie, sont adjointes des informations diverses, renseignements n'intervenant 
pas dans les calculs, mais qui présentent, pour l'utilisateur, un réel intérêt. Elles sont, en quel- 
que sorte, définies pour mémoire, leur restitution éventuelle pouvant apporter des indications 
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