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Lissage - Nous ne le faisons pas, nous contentant d'arrondir les angles vifs. Le topogra-
phe rechigne en effet à introduire des déformations uniquement pour la "beauté" du résultat.
Pastillage - C'est un caractére particulier de l'interpolation automatique qui, définissant
le terrain le mieux adapté à l'échantillon, ne pense pas à supprimer une courbe fermée de faible
longueur au fond d'une cuvette de dénivelée trés légérement supérieure à l'espace inter-courbes.
Ce pastillage a tendance à se révéler dans les thalwegs peu profonds et dans les zones trés plates.
Il peut révéler l'imprécision de la saisie méme, à quelques centimétres prés parfois.
Interférence avec la planimétrie - On ne peut éviter la traversée des chemins et des mai-
sons par les courbes ; on évite le tracé des courbes sur des routes importantes, principalement
en cas de remblais ou déblais, des plans d'eau ou rivières, etc... en délimitant ces zones à la
saisie (codes appropriés).
Les expériences réalisées par la suite sur de nombreux chantiers ont donné des résultats
très inégaux, ceci étant entièrement dû à des difficultés de saisie, tenant compte de types de ter-
rain particuliers.Les points, saisis trop rapidement et systématiquement, comportaient de nom-
breuses erreurs, etl'opérateur ne les disposait pas judicieusement la plupart du temps. La densité
était très variable d'un opérateur à l'autre pour un même chantier. Pendant près d'une année une
véritable éducation des opérateurs a du être entreprise, passant par l'explication de la façon dont
le programme aval traitait les données, les vérifications qu'il pouvait faire, etc.
Certains types de terrain ont été éliminés de la saisie : ce sont les zones très plates où
la courbe à équidistance de 2 m trace un splendide labyrinthe, semblant chercher son chemin. Il
est convenu actuellement de doter ces zones d'un semis de points qui, identifiés par un code par-
ticulier, sont restitués au dessin par leur cote. On évite ainsi de tracer dans ces zones des cour-
bes peu significatives.
Enfin, un cahier des charges très détaillé a été rédigé par la Division des Travaux Topo-
graphiques pour les opérateurs, dont on exige en définitive un travail intelligent et qui requiert,
en tout cas, le déploiement de qualités topographiques.
Conclusion
La mise en œuvre de courbes de niveau par des procédés informatiques requiert des pro-
grammes colossaux de gestion et de calcul, des ordinateurs très puissants, des méthodes d'inter-
polation sur lesquelles des mathématiciens sont prêts à se quereller pour gagner une précision de
quelques centimètres sur le terrain ;mais ce colosse aux pieds d'argile repose en fait sur la qualité
de la saisie que la fatigue d'un opérateur peut rendre illusoire. Nous avons créé des programmes
de contrôle et de corrections interactifs, utilisant une console 2250 IBM, mais finalement il reste
impensable de devoir contrôler chaque point. Ce programme a donc plutôt servi à détecter expéri-
mentalement les types d'erreur et a été très utile pour l'élaboration du cahier des charges définitif.
Dans la production courante actuelle il est encore nécessaire de donner en quelques cir-
constances des coups de gomme ou de crayon sur les plans définitifs.
Pour l'avenir deux choses sont à souhaiter :
- Amélioration de la saisie par l'emploi d'opérateurs doués des qualités nécessaires.
- Acceptation par l'utilisateur d'un nouveau type de produit, parfois d'aspect assez brut, mais très
économique sans qu'il soit nécessaire d'apporter aux planches le coup de maquillage inutile.
M. R. Coulomb, maître d'œuvre des programmes, décrit au chapitre qui suit le point de
vue du technicien. Je tiens à le remercier, lui et son équipe : MM. Salichon, Desgeans et Coquema,
pour la coopération extrêmement fructueuse qu'ont permis leur savoir faire, leur dynamisme et
leur parfaite disponibilité.
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