vrai que l'aspect général de l'orthogramme n'est pas si beau, surtout pour les différences de ton
et pour quelques discontinuités ; mais enfin nous n'en sommes qu'aux premiers pas et nous espé-
rons pouvoir améliorer le systéme avec l'expérience.
De toute facon, nous pouvons bien dire qu'on a du moins atteint deux résultats importants :
la vérification que les principes de base de l'instrument sont valables et l'acquisition de plusieurs
renseignements pratiques précieux qui nous seront trés utiles pour la construction d'un instrument
de série.
6.- A la suite de l'essai précédent nous avons comparé la révision obtenue par superposition
de l'orthophotographie à la carte préexistante,et la révision obtenue par une restitution photogram-
métrique rigoureuse, complétée sur le terrain. La carte, c'est une feuille (Cascina) de la carte
de base italienne 1:25 000, expressément choisie dans un terrain qui comprend de la plaine et de
la colline, agrandie à l'échelle 1:10 000 ; l'orthophotographie a été obtenue à la méme échelle soit
par un Orthophotosimplex Galileo-Santoni, soit par notre orthoprojecteur simplifié. Vous pouvez
voir les deux révisions que nous en avons tirées, affichées à l'un des panneaux de l'Exposition
annexe au Symposium ; apparemment il n'y a pas de différence, mais en mesurant au comparateur
les positions planimétriques de plusieurs points on obtient les différences reportées sur le Tableau I.
Pour obtenir les différences (a'-a) dont la valeur moyenne absolue est 0.27 mm, ona
effectué la transformation des coordonnées (x, y,) dans le systéme (x, y.) par les formules à 4
paramétres :
I
a x, Tex A Py,
<
M
- +
Yo 7" B x o y
Les inconnues ( a f XoŸo) ont été obtenues par la méthode des moindres carrés, en consi-
dérant 5 points d'appui (coins et centre). Peut-être serait-il mieux d'introduire dans le calcul
tous les points observés,et de considérer les résidus des équations d'observation au lieu des dif-
férences, pour caractériser la qualité métrique de la révision effectuée. Un petit programme de
calcul électronique donne aisément l'un ou l'autre résultat.
Les coordonnées (xy) des deux révisions, échelle 1:10 000, ont été mesurées à 0,01 mm
près,à la table Contraves Codimat.
Modifications prévues pour l'instrument de série
7.- Sur la base de l'expérience acquise du prototype, de nombreuses modifications sont à
prévoir pour l'instrument de série. Nous en mentionnons quelques unes :
a) la transmission polaire du mouvement sera remplacée par une transmission XY à moteurs
synchro-répétiteurs. L'instrument en sera plus compact, sa longueur se réduisant à - 2/3 de
l'actuelle ;
b) l'objectif de projection sera pourvu d'un ou plusieurs systémes pancratiques (zoom), pour qu'on
puisse modifier l'échelle de projection entre des limites plus larges qu'actuellement ;
c) on essaiera d'introduire un système de grossissement variable le long de la fente de projection,
pour obtenir un effet semblable à celui du prisme hélicoïdal de la maison Zeiss ;
d) on essaiera d'introduire, du moins sous forme optionnelle, la commande automatique des mou-
vements mémorisée sur bande magnétique;
Nous espérons que l'instrument en sortira considérablement amélioré, tant pour la pré-
cision des résultats que pour la souplesse d'emploi.
8.- Le doute reste toujours s'il sera plus convenable de balayer par lignes parallèles ou
par courbes de niveau ; doute qui est alourdi en vue de la possible utilisation des données altimé-
triques mémorisées dans un procédé automatique d'orthoprojection. Il est certain que la mémo-
risation de profils paralléles, tels que le fait le GZ1, crée moinsde problémes ; nous croyons
toutefois que par un software approprié il sera toujours possible d'utiliser directement les courbes
de niveau mémorisées dans les banques de données qu'on va instituer.
Nous espérons pouvoir reprendre la discussion à Helsinki d'ici à deux ans, sur la base
de l'expérience et du travail qu'on va réaliser.
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